Le plus célèbre festival de viande de chien de Chine s’est ouvert mardi normalement et en présence de nombreux visiteurs, ont affirmé des militants d’ONG présents sur place, en dépit du tollé suscité par l’événement à l’international, rapporte l’AFP.
Plus de 10 000 canidés sont abattus pendant cette fête annuelle, dans des conditions décrites par les groupes de défense des animaux comme cruelles, avec des chiens victimes de violences, voire bouillis vivants.
«Le marché de la viande de chien de Dongkou est bondé », a déclaré à l’AFP Peter Li, spécialiste Chine de l’ONG Humane Society International (HSI), dont le siège est aux États-Unis.
Des médias d’Etat chinois ont défendu la fête. Un éditorial du journal Global Times a même qualifié les actions menées par les militants étrangers de forme d’« extrémisme culturel ».
« A présent, les Occidentaux exigent des non-Occidentaux qu’ils modifient leurs habitudes alimentaires, car ils estiment que leurs cultures et leurs sensibilités méritent davantage de respect que celles des autres », pouvait-on lire la semaine dernière.
Demain, dans la ville de Yulin, l’horreur sera malheureusement une nouvelle fois au rendez-vous. #StopYulin2016 pic.twitter.com/6tohoZGrJB
— Notre Monde.. (@MalcolmK_Little) 20 juin 2016
Les forces de l’ordre ont renforcé leur présence afin d’empêcher toute échauffourée entre bouchers et militants, a poursuivi Peter Li, assurant qu’un vendeur de viande canine avait brandi un couteau en direction de journalistes à la veille du festival.