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Le journal La Nación épinglé dans le scandale des “Panama papers” par ses propres journalistes

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Le journal La Nación épinglé dans le scandale des “Panama papers” par ses propres journalistes

Le journal argentin La Nación faisait son travail d’investigation quand il s’est découvert dans les “Panama Papers”.

Le quotidien argentin conservateur, La Nación, et son patron Luis Saquier, se sont retrouvés dans une liste du cabinet Mossack Fonseca dans le cadre des révélations des “Panama Papers”. Cette découverte a été faite par les journalistes du média.

La-Nación

En voulant enquêter sur les Panama Papers, les journalistes du quotidien sont, en effet, tombés dans une des listes du désormais célèbre cabinet d’avocats Mossack Fonseca sur deux noms bien connus de la rédaction : Celui de la société qui les emploie, La Nación S.A, et celui de leur dirigeant Luis Saguier, révèle Le Point.

Les justifications ont suivi. Dans un communiqué publié dans le journal et intitulé : « La Nación à ses lecteurs », la société explique qu’en vendant leurs activités d’annonces et d’offres d’emploi, La Nación est entrée dans le capital d’une société créée par le fameux cabinet. L’une des filiales de cette société se trouve d’ailleurs au Panama.

Autre fait troublant, le directeur du quotidien figure au conseil d’administration de la société créée.  «La découverte s’est faite dans les derniers jours, car une grande partie des 11 millions de documents auxquels La Nación a pu avoir accès, grâce au Consortium international de journalisme d’investigation (ICIJ) et le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, sont toujours en cours de traitement», peut-on ainsi lire dans le communiqué, relayé par Le Point.

Depuis le début de l’affaire des Panama Papers, la couverture médiatique faite par La Nación pouvait paraître étrange et déroutante car le quotidien a multiplié les articles expliquant que les sociétés offshores ne sont pas illégales.

La nouvelle de l’implication du journal dans le scandale qu’il dénonce est rapidement relayée sur les réseaux sociaux. Là, l’humour des Argentins traduit tout leur cynisme et leur lucidité quant au niveau de corruption de ses élites, souligne Le point.

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