Le ministre de la culture britannique, John Whittingdale, est plongé au cœur d’un scandale sexuel mettant en lumière ses relations douteuses notamment celle le liant avec Natalia Lokhanova, une femme de l’Europe de l’Est. Cette relation intéresse tout particulièrement les services secrets.

Si les conquêtes de ce ministre sont nombreuses, la révélation au grand jour de l’une d’entre elles pourrait inciter les services secrets britanniques à le surveiller de près. Ils redoutent notamment la transmission de certaines informations sensibles concernant le Royaume-Uni au profit de la Russie.

Certains observateurs estiment même que les services de la sécurité intérieure et extérieure du Royaume-Uni ont probablement pris contact avec leurs homologues américains et polonais pour savoir si le FSB successeur du KGB soviétique a tenté d’influencer le ministre de la Culture britannique. Par ailleurs, un ancien officier britannique a confirmé au Mirror que cette relation pouvait être très intéressante à exploiter pour les services secrets car elle a un lien direct avec la Russie alors que la femme âgée de trente ans est en réalité biélorusse.

Pour ces derniers tout les éléments sont réunis. La jeune femme est en effet originaire d’un pays présidé par Alexandre Loukachenko, considéré comme un allié de Vladimir Poutine et donc un prétexte solide pour la considérer comme une dangereuse espionne prête à mettre en péril l’avenir du pays, rapporte RT.

La femme qui était inscrite sur le site de rencontre Match.com affirme être une dominatrice. Elle est arrivée à Londres en 2006 et réside à quelques mètres de l’ambassade de Russie. Un motif qui semble suffisant pour que les autorités conçoivent les scénarios les plus invraisemblables.