Le chef Christopher Sayegh a trouvé comment pimenter ses recettes depuis 2014. Ce californien de 24 ans, propriétaire de « The Herbal Chef », sert des menus cuisinés au cannabis…
Surfant sur la vague de la légalisation de l’usage récréatif du cannabis, le jeune chef veut démocratiser l’art culinaire à la marijuana et propose bœuf wagyu japonais, sorbet au pamplemousse et feuilles de vigne. Il assure cuisiner dans les règles et offrir « une expérience cérébrale » à ses clients.
La carte, qui régale les détenteurs d’une carte de marijuana médicale de Californie (États-Unis), a été lancé il y a deux ans à Los Angeles. Le jeune chef s’est lancé dans l’univers du « cannabis comestible » alors que beaucoup d’entrepreneurs cherchent à capitaliser sur les ventes légales de marijuana aux États-Unis, qui devraient dépasser les 22 milliards de dollars d’ici 2020.
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De 300 à 500 dollars par tête
Le chef veut démocratiser l’art culinaire à la marijuana et intègre donc à la cuisine gastronomique qu’il a apprise dans des restaurants étoilés de New York et de Californie une dose de cannabis . Et ça marche ! Depuis 2014, l’activité de « The Herbal Chef » n’a cessé de croître, assure-t-il, sans toutefois divulguer ses résultats.

En attendant de pouvoir servir, dès novembre peut-être, sa carte à tous les Californiens, Christopher Sayegh propose d’onéreux menus (de 300 à 500 dollars par tête) exclusivement créés pour faire vivre aux clients une expérience garantie 100 % « immersive », pas seulement pour« être stone ».
Influencé par ses origines jordaniennes, le jeune homme s’est même essayé au cannabis incorporé dans les feuilles de vigne, dans les falafels, les beignets de pois chiche et autres déclinaisons de délices orientaux.
Pureactu avec agences