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Alcoolisme : la stimulation électrique cérébrale peut-elle aider ?

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Alcoolisme : la stimulation électrique cérébrale peut-elle aider ?

Au CHU de tour, les médecins testent actuellement la stimulation transcrânienne à courant continu afin de traiter la dépendance à l’alcool.

En ce moment à Tours, une dizaine de volontaires plus ou moins dépendants à l’alcool, testent une nouvelle technique pour essayer de réduire leur consommation : la stimulation transcrânienne à courant continu. Le principe est simple, des électrodes posées au niveau du cortex préfrontal envoient un courant continu de 1 à 2 micro-ampères. La séance dure 13 minutes et est répétée deux fois par semaine, explique France Bleu. Ce processus, indolore, a déjà fait ses preuves en psychiatrie.

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“C’est le cortex préfrontal qui, à force de répéter le comportement de consommer de l’alcool, perd le contrôle sur la zone des émotions, la zone de la mémoire, la zone du plaisir. Le but de la stimulation transcrânienne à courant continu est de restimuler cette zone chez les patients addicts à l’alcool “, explique à France Bleu le docteur Hussein El Ayoubi, en charge de l’expérimentation au CHU de Tours. L’objectif premier de cette méthode est de réduire la consommation d’alcool et non d’arriver directement à une abstinence. Il semblerait que des premiers effets positifs aient été observés chez les personnes expérimentant le dispositif depuis février.

À la recherche de nouveaux volontaires

La Nouvelle République informe que le CHU de Tours recherche des volontaires supplémentaires, hommes ou femmes âgés de plus de 18 ans, souffrant d’un trouble de l’usage d’alcool léger, moyen ou grave, et ne consommant pas de substances illicites. Il faut également qu’ils aient déjà tenté, au moins une fois, d’arrêter de boire et qu’ils soient motivés pour réduire leur consommation. Au niveau national, les participants sont au nombre de 98 et les médecins espèrent atteindre les 340 volontaires. L’étude se terminera d’ici fin 2019. Pour les personnes qui souhaiteraient participer, elles ont jusqu’au 1er décembre 2019 pour s’inscrire.

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