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Au Bélarus, le parcours du combattant des “bérets rouges”

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Au Bélarus, le parcours du combattant des “bérets rouges”

Dans l’armée bélarusse, le béret rouge est symbole de “courage, d’honneur et de dignité”. Mais pour obtenir le droit de porter ce couvre-chef, qui distingue les meilleurs d’entre eux, les soldats des forces spéciales doivent passer des épreuves terribles.

Les exercices pour l’obtention du béret rouge durent deux jours. Le premier, ce qui attend ces soldats, tous volontaires, paraît presque basique au vu de ce qu’ils subiront par la suite. Ils enchaînent sprint et course d’endurance, multiplient les exercices d’adresse et sont testés sur leur aptitude au combat.

C’est le second jour que ça se complique: les soldats doivent d’abord courir sur 10 à 12 kilomètres en étant exposés au feu, à la fumée et à plusieurs situation de combat. Pour leur compliquer la tâche, d’autres soldats font tout pour les déstabiliser, leur criant des insultes ou les bousculant.

A peine ont-ils eu le temps de souffler qu’ils doivent passer plusieurs épreuves de tir. Vient alors la dernière étape, réputée la plus difficile: ceux qui n’ont pas encore abandonné doivent affronter en combat singulier, pendant douze minutes, quatre adversaires qui sont tous déjà des “bérets rouges”.

Au bout de ces épreuves, ces soldats issus des forces spéciales du ministère de l’Intérieur gagnent le droit de revêtir le fameux béret, qui récompense les “meilleurs des meilleurs”. L’épreuve du béret rouge n’est pas une spécificité bélarusse: la Russie a la même tradition, héritée de l’époque soviétique.

Instituées au Bélarus en mai 1993 par des officiers ayant servi en Russie, les épreuves du béret rouge sont organisées deux fois par an, au printemps et à l’automne. En plus de 25 ans, seuls 600 soldats ont gagné le droit d’être des “bérets rouges”.