Home Pure People #BalanceTonPorc : Eric Brion, ancien patron d’Equidia, se défend et réclame “le droit à la vérité”

#BalanceTonPorc : Eric Brion, ancien patron d’Equidia, se défend et réclame “le droit à la vérité”

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Dans une longue tribune publiée dans Le Monde ce 30 décembre, Eric Brion, ancien patron de la chaîne Equidia, et accusé de harcèlement sexuel par la journaliste Sandra Muller, qui a créé le hashtag #BalanceTonPorc, s’est défendu et réclame “le droit à la vérité et à la nuance”. 

Sandra Muller, journaliste à l’origine du hashtag #BalanceTonPorc, a dénoncé il y a plus de deux mois Eric Brion, ancien patron de la chaîne Equidia. Dans une longue tribune publiée sur le site du Monde ce 30 décembre, il a tenu à lui présenter ses excuses, mais aussi à se défendre.

Il explique : “Il y a deux mois et demi, mon nom a été le premier associé à une campagne de dénonciation sur les réseaux sociaux consacrée au harcèlement sexuel. (…) J’ai effectivement tenu des propos déplacés envers Sandra Muller, lors d’un cocktail arrosé très tard dans une soirée, mais à une seule reprise. Elle me plaisait. Je le lui ai dit, lourdement. Et une seule fois, je tiens à le préciser. Je ne veux certainement pas me disculper de ma goujaterie d’alors. Je lui réitère ici mes excuses. (…)  Je le redis sans ambages, je regrette mes propos. Mais les conséquences ne sont-elles pas disproportionnées ? Se retrouver dans la quasi-impossibilité de travailler, recevoir des insultes, se demander comment protéger ses enfants de toutes ces attaques…”

Eric Brion se défend de toute ressemblance avec le cas Harvey Weinstein, producteur accusé d’avoie harcelé et agressé des dizaines d’actrices à Hollywood : “Néanmoins, quel rapport entre mon comportement et l’affaire concernant Harvey Weinstein, accusé de viols et de harcèlement sexuel par plusieurs femmes ? Les deux premiers tweets quasi simultanés de Sandra Muller laissent pourtant volontairement planer une ambiguïté sur ce qui s’est passé ce soir-là, en me « balançant » après avoir appelé les femmes à donner les noms d’hommes qui les ont harcelés “au boulot” et en plaçant cela dans le prolongement des attaques contre le producteur américain.” Il justifie : “Je n’ai jamais travaillé avec Sandra Muller. Je n’ai jamais été son collaborateur ou son supérieur hiérarchique, comme j’ai pu le lire ici ou là.