Éric Brunet recevait ce vendredi soir Barbara Pompili, ancienne secrétaire d’État à la Biodiversité devenue députée LaREM de la Somme.

La militante écologiste historique a dit “entendre” la colère des routiers sur la hausse du prix des carburants, mais a rappelé la nécessité de “limiter les dégâts” du changement climatique. “Il y a énormément de gens qui font des marches pour le climat, a-t-elle assuré. Les transports, l’agriculture et le bâtiment émettent énormément de gaz à effet de serre, et on est en train de mettre en place des mesures dans ces trois domaines.”

L’arrêt de la centrale de Fessenheim retardé à cause d’un “problème de forme”

Sur la poursuite de l’exploitation de la centrale nucléaire de Fessenheim, Barbara Pompili a déploré un “problème de forme”. “Ségolène Royal, parfois, ne s’embarrasse pas trop de procédures”, a-t-elle plaisanté. La députée a réaffirmé que cela ne changeait rien à la décision d’arrêter le fonctionnement de la centrale. “C’est une péripétie, et je le regrette. Mais quoiqu’il arrive, Fessenheim s’arrêtera.”

Barbara Pompili, qui a été la première femme en tête d’un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale, s’est également exprimée sur la parité. Président de la République, Premier ministre, président de l’Assemblée nationale, patron du groupe parlementaire LaREM, futur chef du parti… tous sont des hommes.

“Cela ne m’a pas échappé, a-t-elle affirmé, puisque j’ai moi-même brigué la présidence de l’Assemblée nationale. Mais ça s’améliore, il y a de plus en plus de femmes à l’Assemblée nationale et ça se sent.” Elle a également reconnu qu’un “plafond de verre” persistait à l’Assemblée, mais que les députées travaillaient à le briser.