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Bibi Andersson : Mort de l’une des actrices fétiches d’Ingmar Bergman

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Bibi Andersson : Mort de l’une des actrices fétiches d’Ingmar Bergman

La Suédoise Bibi Andersson, l’une des actrices fétiches d’Ingmar Bergman, est morte dimanche 14 avril 2019 à l’âge de 83 ans, a annoncé à l’AFP sa fille, Jenny Grede Dahlstrand. Elle avait joué dans de nombreux classiques du grand réalisateur, dont Le Septième Sceau (1957), Les Fraises sauvages (1957) et Persona (1966).

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Bibi Andersson avait commencé à travailler avec le maître suédois à l’âge de 15 ans, il l’avait engagée pour jouer dans plusieurs clips publicitaires qu’il réalisait pour la marque de savon suédois Bris. La comédienne a reçu de nombreuses récompenses, dont l’Ours d’argent de la meilleure actrice au festival de Berlin en 1963 pour son rôle dans La Maîtresse du réalisateur suédois Vigot Sjoman. Elle a continué à tourner jusqu’en 2009, avant d’être victime d’un accident vasculaire qui avait laissé un côté de son corps paralysé.

Elle laisse derrière elle un vide énorme pour tous ceux qui ont eu le privilège de vivre à ses côtés“, a déclaré sa fille à l’AFP. Pour Jan Holmberg, président de la Fondation Ingmar Bergman, Bibi Andersson n’a pas toujours trouvé des rôles à sa hauteur. Mais “elle s’en saisissait et en faisait quelque chose de bien plus grand“, dit-il à l’AFP. Les médias, et Bergman lui-même, parlaient souvent des comédiens de ses films comme de “ses” acteurs. Un jour, Bibi Andersson répondit : “Je n’appartiens qu’à moi-même, rapporte Jan Holmberg. Et c’était tout elle.

Bibi Andersson a été l’épouse du metteur en scène Kjell Grede (1960-1973), père de sa fille Jenny. Puis, elle s’est mariée en 1978 avec l’homme politique et écrivain Per Ahlmark dont elle avait divorcé trois ans après. Son dernier mariage remonte à 2004 quand elle avait 69 ans, avec Gabriel Mora Baeza. “En 2009, un AVC l’avait laissée handicapée. Depuis, elle ne prononçait plus un mot. Comme Liv Ullmann dans Persona de Bergman, avec Bibi. Ses films parlent pour elle, désormais“, écrit Eric Neuhoff dans Le Figaro.