Billy Elliot

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Billy Elliot

Sortie en salle en 2000, passage à la télévision française en 2011. Un film tous publics. Toujours aussi gracieux ! Comment gommer l’émotion de ce récit par paliers soigneusement empilés, intermèdes cocasses, pointes de tristesse, jusqu’à ce bouquet final qui convainc les plus sceptiques ! Un volet social fourni, la famille et ses drames, les grèves minières déjà à l’honneur dans “Brassed off” (“Les Virtuoses”) de l’également britannique Mark Herman. Avec le recul, Billy s’apparenterait assez à Alex de “Flashdance” d’Adrian Lyne (1983), même volonté de sortir de sa condition par le domptage du corps, ici d’une façon plus naturelle, la rudesse “gym tonic” des eighties en moins. La Grande-Bretagne a connu quelques années d’embellie après le thatchérisme qui transpire dans ce film, pour régresser à nouveau comme toute l’Europe, avec ce revers qu’est la radicalisation des esprits. On peut déplorer leur foisonnement, sourire de la naïveté de certaines scènes ou trouver que le jeune Billy jamais abattu, tout en pirouettes, incarne la jeunesse par définition pleine de ressources !