Difficile de passer à côté, Bosh est partout. Twitter, Instagram, TikTok et même Canal+, cet artiste originaire du quartier Valibout, à Plaisir (Yvelines), connaît une vraie montée de notoriété. Dernier buzz en date, malgré lui : cette danse surréaliste de Patrick Balkany filmée à la fête de la Musique de Levallois-Perret sur son tube Djomb.
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Il faut dire que ce titre est ultrapopulaire sur TikToK. Les internautes s’amusent à détourner les premières paroles de Djomb. “Lunettes sur le nez, j’essaye de passer incognito. Sur le B, j’v-esqui les condés, le comico. J’vois une go passer, j’la verrai p’t-être pas deux fois. Donc je vais la voir, j’prends ma meilleure voix. Bien ou quoi ? T’habites dans l’coin ou quoi ?”, entend-on à longueur de journée sur l’application.
Rappeur/acteur
On l’avait déjà vu jouer dans la web-série Dans le Kartier, il y a plusieurs années. Les épisodes cumulent aujourd’hui plusieurs millions de vues.
Pourquoi s’appelle-t-il Bosh ?
Si le succès paye aujourd’hui, Bosh a dû beaucoup travailler pour en arriver là. Il avait déjà connu une belle notoriété avec sa série de freestyles Mal Dominant et la sortie de sa première mixtape, Dos argenté, en 2018. “Ça doit faire 10, 12 ans que je rappe. On était beaucoup dans le milieu musical, et on aimait tellement ça qu’on se disait “on peut faire de la musique nous-mêmes”. On s’enregistrait avec des vieux dictaphones, des micros que t’achètes à 10 euros dans les trucs discounts, tout ça”, expliquait-il, toujours à Booska-P, en 2018.
Dans ses textes, Bosh parle de drague, de drogue, de mangas, d’amour, mais s’engage aussi sur des sujets capitaux, notamment contre le racisme avec le titre Bamboula. “Mon style ne bougera pas, il y aura toujours des messages, du franc-parler et un côté street”, a-t-il assuré à Konbini. Avec une grande soif d’indépendance, Bosh souhaite aujourd’hui créer son propre label…