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Brigitte Macron rencontre enfin Sandrine Bonnaire et sa soeur autiste

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Brigitte Macron rencontre enfin Sandrine Bonnaire et sa soeur autiste

Vendredi 1er mars 2019, en marge de la journée internationale des droits des femmes, Emmanuel Macron a remis le 1er prix Simone Veil de l’égalité Femmes – Hommes. Dans la salle des fêtes de l’Elysée, se trouvaient la famille de l’ancienne ministre, des militantes mais aussi Sandrine Bonnaire qui a eu l’occasion d’échanger avec Brigitte Macron.

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Pierre-Olivier Costa, directeur du cabinet de la première dame, a posté une photo de la rencontre sur son compte Instagram. Brigitte Macron pose en compagnie de Sandrine Bonnaire, sa fille aînée Jeanne (née en 1994, dont le père est William Hurt) et Sabine Bonnaire. Il s’agit de la soeur autiste à qui l’actrice a consacré un film magnifique, présenté à Cannes en 2007, Elle s’appelle Sabine.

Dans ce documentaire, Sandrine Bonnaire filmait sa soeur dans la structure d’accueil de Charente dans laquelle elle vit. Elle raconte comment Sabine a été déscolarisée à 12 ans et comment, avec le temps et l’isolement, la maladie a pris le dessus. Le film dénonce surtout le manque d’accompagnement des familles et le manque de structures d’accueil. Un problème gravissime que celui de l’accueil, soulevé notamment par l’animatrice Eglantine Emeyé dont le fils Samy souffre lui aussi de handicaps.

La présence de Sabine et Sandrine Bonnaire ne peut être un hasard. Dès l’élection d’Emmanuel Macron, Brigitte Macron a fait part de son désir de s’engager pour les personnes en situation de handicap. C’est aujourd’hui écrit noir sur blanc sur la page de l’Elysée consacrée à son action : “Les Françaises et les Français adressent à Brigitte Macron, dès son arrivée, de très nombreux courriers. Elle décide de partir de ces sollicitations pour bâtir son agenda et déterminer ses engagements parmi lesquels figurent l’inclusion des personnes en situation de handicap, la protection de l’enfance et la lutte contre le harcèlement scolaire.” Leur rencontre n’était sans doute qu’une question de temps.

Quelques instants plus tôt, le président a remis le 1er prix Simone Veil à la Camerounaise Aissa Doumara Ngatansou, fondatrice d’une association d’aide aux victimes de viols et de mariages forcés. Cette militante espère aujourd’hui pouvoir étendre son action à d’autres pays africains.