Home Pure Télé “Ça a détruit un peu ma vie” : Enora Malagré, pas d’enfant à 41 ans et anéantie

“Ça a détruit un peu ma vie” : Enora Malagré, pas d’enfant à 41 ans et anéantie

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“Ça a détruit un peu ma vie” : Enora Malagré, pas d’enfant à 41 ans et anéantie

Je veux adopter. J’ai lancé le processus il y a deux ans mais ça peut être un peu long“, avait confié l’animatrice et comédienne qui souffre d’endométriose, maladie gynécologique entraînant de fortes douleurs et des difficultés à avoir des enfants, évoque ce projet, celui d’une vie, en interview pour Gala.

Interrogée sur son envie d’adopter un enfant, l’ancienne chroniqueuse de Cyril Hanouna dans Touche pas à mon poste (C8) révèle ne pas avoir laissé tomber, même si elle ne se livre sur le sujet que très peu publiquement ces derniers mois. “Envisager une autre façon d’être maman, c’est toujours dans ma tête, assure celle qui a vu son corps changer à cause de la maladie. C’est compliqué d’en parler. J’ai toujours envie de pleurer quand j’évoque ce sujet… C’est le grand drame de ma vie de ne pas être mère. Je me réveille tous les matins avec cette tristesse-là. Ça a détruit un peu ma vie. Il faut encore que je me répare.

Plus encore, Enora Malagré avoue subir malgré elle l’injonction d’avoir des enfants. “‘Pourquoi tu n’as pas d’enfants’, c’est une réflexion récurrente. Mais à chaque fois qu’on me pose cette question, je me refais tout le chemin de mes échecs pour devenir mère. J’en ai vraiment ras le bol des injonctions“, déclare-t-elle, agacée. Et de poursuivre, avec regrets : “Ce qui nous terrasse est de silencier notre douleur. Être considérée comme une femme faible, je l’ai vécu. Mais quand j’ai mis un mot sur ma maladie, ça m’a donné un peu plus de force pour répondre. Même si j’avais du mal à dire le terme, je répondais : ‘Bon, tu es gentil, mais j’ai une maladie chronique.’

En attendant l’adoption et, peut-être, voir son rêve de devenir mère être réalisé, la marraine d’Info Endométriose pourrait envisager une guérison. Mais il n’en est rien. Plutôt pessimiste mais certainement réaliste, elle ne croit que très peu à l’hypothèse d’un traitement de l’endométriose. “Je vous le dis très sincèrement, je pense que je serais morte quand ça arrivera. J’ai tendance à dire que c’est un peu foutu pour moi, confie-t-elle. Alors, je m’engage pour les générations futures. Je rêve que la jeune génération ne subisse pas l’errance médicale et l’indifférence qu’on a pu vivre.