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Canada: Justin Trudeau «impatient de travailler de très près» avec Donald Trump

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Canada: Justin Trudeau «impatient de travailler de très près» avec Donald Trump

Les politiciens à Ottawa tentent de se faire rassurants au lendemain de l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis.

En début de matinée mercredi, le premier ministre Justin Trudeau l’a félicité par voie de communiqué, insistant sur le fait que le Canada n’a pas d’ami, de partenaire ou d’allié plus proche que les États-Unis.

« Nous sommes impatients de travailler de très près avec le président élu, M. Trump, et avec son administration et le Congrès des États-Unis au cours des prochaines années, notamment sur les dossiers du commerce, de l’investissement ainsi que de la paix et de la sécurité internationales », a-t-il écrit.

Selon M. Trudeau, la relation qui unit les deux pays est « un exemple pour le reste du monde ».

« Nos valeurs communes, nos liens culturels profonds ainsi que nos économies fortes et intégrées continueront de servir de bases à l’avancement de notre partenariat solide et prospère », a-t-il déclaré.

Du côté de l’opposition officielle, on a aussi insisté sur la force de l’amitié entre les deux pays.

« Les États-Unis sont, et vont demeurer, l’allié et ami le plus proche du Canada. Nos relations uniques ont passé le cap des près de 150 ans », a écrit la chef conservatrice intérimaire Rona Ambrose.

Mme Ambrose en a par ailleurs profité pour pousser les dossiers qui lui tiennent à coeur, affirmant qu’elle allait « demander des comptes au gouvernement canadien » sur « le règlement d’irritants commerciaux comme le conflit sur le bois d’oeuvre », de même que pour le maintien d’un « solide programme de libre-échange avec la nouvelle administration américaine ».

Au cours de la campagne, M. Trump a pris des positions très protectionnistes, allant jusqu’à affirmer qu’il voulait renégocier l’ALÉNA.

Mme Ambrose a également remis le dossier du pipeline Keystone XL sur la table, un projet d’oléoduc que le candidat républicain a promis d’approuver. « Le Parti conservateur du Canada presse le premier ministre de communiquer avec le président élu Trump le plus tôt possible et de faire de l’approbation de ce projet créateur d’emplois une priorité absolue », a-t-elle indiqué.

En milieu de matinée, le Nouveau Parti démocrate (NPD) n’avait pas encore réagi officiellement à l’élection américaine, mais son chef Thomas Mulcair avait affirmé la semaine dernière que M. Trump « démontrait un comportement fasciste ».

« Nos valeurs communes, nos liens culturels profonds ainsi que nos économies fortes et intégrées continueront de servir de bases à l’avancement de notre partenariat solide et prospère », a fait valoir le premier ministre canadien.

M. Trudeau avait refusé ces derniers jours de donner un « avis personnel » sur sa préférence à la course à la Maison-Blanche, mais avait relevé que des changements allaient inévitablement se produire avec la prochaine présidence américaine.

Dans ce contexte, avait-il souligné, « il y aura une nécessité pour le Canada de réaffirmer les positions qui sont importantes pour les Canadiens, pour nos entreprises, nos voyageurs et notre place dans le monde ».

Au fil des mois, le premier ministre canadien a été plus prudent dans ses déclarations sur sa préférence entre les candidats à la présidentielle américaine, principalement depuis que Donald Trump a obtenu l’investiture républicaine cet été.

Lors de sa visite à la Maison-Blanche en mars, il avait délivré une pique à Donald Trump sans le nommer directement, en dénonçant avec force les « politiques fondées sur la peur, l’intolérance ou la rhétorique haineuse ».

En septembre, Justin Trudeau avait mis en garde contre les tentations isolationnistes de certains. « L’isolement, la construction de murs ou le renfermement sur nous-mêmes ne créent ni opportunités, ni croissance, ni bénéfices pour la classe moyenne », avait-il déclaré en référence aux propositions de Donald Trump de vouloir construire un mur à la frontière du Mexique ou de mettre fin à l’ALENA.

Source : La presse canadienne

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