Si elle connaît le monde de la mode par cœur pour avoir été l’un des mannequins les plus en vogue à la fin des années 1980 et dans les années 1990, Carla Bruni n’a quasiment pas mis les pieds à Hollywood. La femme de Nicolas Sarkozy a seulement joué le rôle d’une guide de musée dans le film de Woody Allen, Minuit à Paris, dont le tournage a eu lieu… dans la capitale française. Il y a donc peu de chance qu’elle croise la route d’Harvey Weinstein, accusé de viols et de harcèlement sexuel par de nombreuses actrices. Dans le magazine Elle, en kiosque ce vendredi 29 décembre, Carla Bruni s’est pourtant mis dans la peau de ces comédiennes, qui ont accepté des rendez-vous dans des chambres d’hôtel avec le puissant producteur d’Hollywood avant que les choses ne dérapent.

La chanteuse, qui a fêté ses 50 ans le 23 décembre, affirme : “Je ne sais pas si je serais montée, jeune fille, dans la chambre d’hôtel de Harvey Weinstein, par exemple. J’étais tellement prudente et craintive, pour ne pas dire méfiante. J’ai toujours su que le monde était peuplé de prédateurs, je ne sais pas pourquoi, j’étais d’une prudence extrême, comme un animal. Et puis, j’ai eu de la chance.” Durant sa longue carrière dans le mannequinat, Carla Bruni n’a jamais connu de harcèlement sexuel.

Elle a défendu Harvey Weinstein

Le lundi 16 octobre, quelques jours après les révélations du scandale, Carla Bruni s’était exprimée sur les ondes d’Europe 1 sur l’idée d’Emmanuel Macron de retirer la Légion d’honneur attribué au nabab d’Hollywood : “Il a beaucoup beaucoup fait pour le cinéma indépendant monsieur Harvey Weinstein, en dehors de sa perversion personnelle”. Elle s’est ensuite interrogée avant de donner son point de vue sur la question : “Cela se retire (la Légion d’honneur, NDLR) ? Alors il y a pas mal de gens à qui on devrait la retirer. Je crois qu’il faut attendre la décision de justice. Ce qui est certain ce que du point de vue du cinéma… Il était très actif et très productif.”