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Tribune anonyme contre Trump : la chasse à la taupe est ouverte à Washington

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Tribune anonyme contre Trump : la chasse à la taupe est ouverte à Washington

Le vice-président des États-Unis, Mike Pence, et le secrétaire d’État, Mike Pompeo, ont nié être les auteurs de la tribune anonyme anti-Trump parue dans le New York Times. Cette charge d’un haut responsable de l’administration étrille Donald Trump.

Après la parution, mercredi 5 septembre dans le New York Times, d’une tribune anonyme écrite par un membre de l’administration Trump et étrillant le président américain, la chasse à la taupe est lancée et plusieurs membre éminents de l’entourage présidentiel se sont défendus d’en être l’auteur.

La tribune du New York Times contre Trump, “un gigantesque pavé dans la mare”

Le vice-président des États-Unis, Mike Pence, et le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, ont ainsi tous deux nié être à l’origine de cette charge anti-Trump.

“Le vice-président signe les tribunes qu’il écrit” a pris soin de préciser l’équipe de Mike Pence, jeudi.

“Le New York Times devrait avoir honte, tout comme la personne qui a écrit cette tribune fausse, absurde et lâche”, a pour sa part écrit dans un tweet Jarrod Agen, directeur de la communication de Mike Pence.

“Nous sommes au-dessus de telles manœuvres d’amateurs”, a-t-il ajouté. L’auteur de ce texte hors du commun, intitulé “Je fais partie de la résistance au sein de l’administration Trump”, souligne qu’il ne s’agit pas pour lui de soutenir la démarche des démocrates, mais de protéger son pays contre le comportement de son 45e président.

“Mauvais acteur mécontent et déloyal”

Le secrétaire d’État, Mike Pompeo, a aussi nié jeudi être l’auteur de la “triste” tribune anonyme.

“Personne ne devrait être surpris que le New York Times, un journal libéral qui a attaqué sans relâche cette administration ait choisi de publier un tel article”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à New Delhi. Les responsables du journal “n’auraient pas dû choisir de prendre pour argent comptant les opinions d’un mauvais acteur mécontent et déloyal.”

“Si vous n’êtes pas en position d’exécuter le projet du chef, vous n’avez qu’une option : partir. Et au lieu de cela, cette personne, selon le New York Times, a choisi non seulement de rester, mais de saper ce que le président Trump et son administration essayent de faire”, a encore ajouté Mike Pompeo.

“Et je dois vous dire que je trouve incroyablement inquiétants les efforts des médias à cet égard pour saper cette administration”, a-t-il encore déclaré.

Donald Trump avait réagi mercredi soir avec véhémence à cette publication, dont l’auteur expliquait comment il s’efforçait, avec d’autres, de lutter de l’intérieur contre les “pires penchants” du président américain.

Depuis la Maison Blanche, Trump a notamment critiqué les médias comme le New York Times et CNN, qu’il juge “bidons”, et défendu son bilan “exceptionnel”, qui le ferait selon lui réélire en 2022.

Première publication : 06/09/2018

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