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Ce bar-musée rend hommage à l’anatomie et au macabre

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Ce bar-musée rend hommage à l’anatomie et au macabre

Un musée-bar plutôt particulier vient d’ouvrir ses portes dans le quartier new-yorkais de Brooklyn. Il rend hommage à l’anatomie et au macabre…

A 36 ans, Ryan Matthew Cohn a trouvé comment partager sa «fascination pour l’anatomie, l’histoire et la science»: un musée-bar dans le quartier new-yorkais de Brooklyn, où il a fait installer le long des murs de grandes armoires de verre, soigneusement étiquetées, abritant masques mortuaires, foetus anormaux, bustes grossièrement déformés par des corsets ou membres attaqués par la syphilis…

Après des mois d’efforts, sa «House of Wax» (Maison de cire), aux teintes noires et rouge sang, a ouvert cette semaine, juste à temps pour Halloween, fête idéale du calendrier pour célébrer son goût du macabre.

House of Wax
House of Wax

Ce new-yorkais ouvre ainsi son premier musée personnel, après avoir entassé pendant des années ses précieuses trouvailles dans son appartement.

House of Wax
House of Wax

Un rêve devenu réalité grâce au fondateur des cinémas Alamo, Tim League, qui lui a proposé d’ouvrir ce lieu à côté d’un cinéma qu’il inaugurait dans le nouveau centre commercial de Center Point à Brooklyn. Et grâce au rachat en mars 2015 de la riche collection berlinoise Castan, qui ferma ses portes dans les années 20 et comptait des pièces remarquables telles une «Vénus anatomique», un corps féminin dont certains organes internes sont visibles comme lors d’une dissection, signée E.E. Hammer, un des grands noms de la sculpture en cire en vogue au XIXe siècle.

House of Wax
House of Wax

Avec quelques pièces provenant de sa collection personnelle, le bar-musée compte près de 200 pièces qui, au-delà des curiosités des facultés de médecine, incluent aussi des masques mortuaires d’hommes célèbres comme Beethoven ou Napoléon, ou des bustes censés représenter la diversité de la race humaine: Soudanais en turban, Indien du Canada ou Bushman d’Australie…

House of Wax
House of Wax

Car ces collections en cire jouaient aux XIXe siècle un rôle éducatif non seulement sur le fonctionnement du corps ou les curiosités médicales mais aussi sur les différents peuples du monde, «jusqu’à l’invention du cinéma» qui les rendit caduques.

Dans cette atmosphère macabre, une cinquantaine de clients trinquaient joyeusement vendredi soir, avec parfois dans leurs verres des cocktails inspirés de pièces de sa collection, «Masque mortuaire de Napoléon» ou «Nymphe Lolita».

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