Home Pure People Christine Kelly raconte son passé d’enfant battue : “Ma mère me frappait pour un oui ou pour un non”

Christine Kelly raconte son passé d’enfant battue : “Ma mère me frappait pour un oui ou pour un non”

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Christine Kelly raconte son passé d’enfant battue : “Ma mère me frappait pour un oui ou pour un non”

Dans les colonnes de Paris Match, la nouvelle chroniqueuse vedette de TPMP dresse le portrait de son enfance, tiraillée entre les coups de sa mère et l’alcoolisme de son père.

Tout sourit à Christine Kelly. L’ancienne membre du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel a fait son grand retour à la télévision cette saison en devenant l’une des nouvelles chroniqueuses vedettes de Cyril Hanouna dans TPMP. Cette semaine, la journaliste a mis des mots sur ses maux dans les colonnes du magazine Paris Match. Christine Kelly revient sur l’enfance difficile qu’elle a vécue, dévastée par les coups que sa mère lui infligeait à longueur de journée.

“Mon quotidien est pétri de colères. Mes parents se disputent. Tous les jours. Mon père crie. Ma mère pleure. Officiellement, sa mère est institutrice et son père directeur d’école. Officieusement, sa mère est son bourreau et son père noie son chagrin dans l’alcool. Christine Kelly a un frère, mais ce dernier ne subit pas le même sort qu’elle au quotidien : “Je ne m’explique pas pourquoi mon frère aîné, mon complice, a droit à un traitement un peu plus clément.

“Toujours 25 coups de ceinture”

Pendant des années, Christine Kelly a subi la colère de sa mère et la maladie de son père : Ma mère me frappe. Pour un oui, pour un non. Une assiette mal lavée ou une note insuffisante à l’école. Toujours 25 coups de ceinture. N’importe où sur le corps. Elle me court après dans le jardin, me traîne par les cheveux pour qu’il y ait le compte. Je suis privée de sorties, mais jamais de devoirs que je dois rédiger tous les soirs, même pendant les vacances. Si une copine me téléphone, ma mère raccroche. Je me sens abandonnée ou séquestrée selon les moments. Mon père ne m’est d’aucun secours. Absent à lui-même comme à sa famille, hors période scolaire, il boit plus que de raison ; et le reste du temps, inflexible, il m’envoie à la figure ce qui lui tombe sous la main raconte la journaliste.

Aujourd’hui, le temps a passé. Christine Kelly est parvenue à tirer un trait sur cette enfance chaotique : “Aujourd’hui, j’ai pardonné à mes parents, qui sont ensemble depuis cinquante ans. Mais je dénonce la culture du silence”. Son père, lui, a réussi à vaincre sa maladie : “Il ne boit plus une goutte d’alcool et n’a jamais failli à son abstinence”.