Home Pure Info Dépêche Christophe Castaner: “Macron c’est encore mieux que MBappé, c’est Zlatan”

Christophe Castaner: “Macron c’est encore mieux que MBappé, c’est Zlatan”

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Christophe Castaner: “Macron c’est encore mieux que MBappé, c’est Zlatan”

“Macron, c’est la fulgurance. Comme au foot. Macron, c’est mieux encore que Mbappé, c’est Zlatan!”. Dans un entretien au Magazine du Monde, Christophe Castaner revient sur sa relation très proche avec le chef de l’Etat, dont il a déjà par le passé évoqué la “dimension amoureuse”. Un entretien réalisé dans sa ville de Forcalquier, dont l’actuel délégué général de La République en marche et secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement a été maire pendant seize ans. Un entretien réalisé un soir de juillet, soir de match victorieux pour l’équipe de France, ce qui explique peut-être la comparaison footballistique.

Séduit par “son intelligence et son empathie”

L’ancien porte-parole du gouvernement, l’un des lieutenants les plus précoces et les plus fidèles d’Emmanuel Macron, revient notamment sur sa première rencontre avec celui qui était alors secrétaire général adjoint de François Hollande. Christophe Castaner raconte avoir “débarqué dans son bureau”, pour évoquer un problème dans sa circonscription.

“Il connaissait le problème mieux que moi. Ça a tout de suite fonctionné entre nous. Ensuite, on a parlé politique. J’ai été séduit par son intelligence, bien sûr, mais également par son empathie.”

A celui qui le surnomme “Casta”, Castaner semble aujourd’hui vouer une admiration sans borne, concédant volontiers qu’il ne sera “jamais en opposition avec Emmanuel Macron”. 

“Je ne suis pas un génie mais j’ai de l’intuition”

Evoquant son rôle au côté du président, Castaner se voit davantage comme un relais, là pour “prendre le pouls de l’opinion”, que comme un chef de parti. “Je ne sers qu’à ça. Je ne suis pas un génie. Je ne suis pas un intello, mais j’ai de l’intuition”, confie-t-il, ajoutant qu’il “n’aime pas les appareils (…) le mot chef et encore moins le mot parti”.

Il faut dire que Castaner semble garder un souvenir douloureux de ses années au Parti socialiste: “J’étais attaché à ce parti comme un militant, comme un con. J’ai choisi Macron car je pensais réconcilier la première et la deuxième gauches.”

“Je dois prendre des coups en protégeant le président”

Au passage, Christophe Castaner revient sur la tonitruante affaire Benalla, le premier vrai scandale de l’ère Macron, qui a éclaboussé tous les proches du président, dont il est. Au point que certains ont pensé qu’il allait jouer les fusibles faciles pour l’exécutif. “Dans cette affaire, on a ciblé les proches de Macron. En politique, on est toujours un symbole, et je suis le symbole de cette proximité. Je dois prendre des coups en protégeant le président, c’est ainsi. C’est mon job.” Mais défend son comportement lors de cette crise, un comportement qu’avait critiqué par Marine Le Pen:

“On a dit que je n’avais pas communiqué sur cette affaire. Faux, dès le jeudi, j’étais à la télévision pour réagir. On a dit que je n’étais pas présent au banc du gouvernement, mais les parlementaires voulaient d’abord voir le ministre de l’Intérieur et le Premier ministre. On a dit que Macron m’avait lâché, archifaux: je suis en outre le seul ministre à avoir été présent à toutes les réunions de crise autour du président.”

Si Christophe Castaner admet que dans cette affaire, le gouvernement a commis “une part d’erreurs”, loyal toujours, il estime qu’Emmanuel Macron en sort grandi: “le président a révélé sa part d’humanité”. 

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