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Comment réagissent les parents face à une urgence médicale ?

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Un sondage national américain a interrogé les parents sur leurs réactions face à une situation médicale concernant leur enfant. Les résultats indiquent une forte propension, parfois injustifiée, à courir aux urgences.

Brûlure, étouffement, prise accidentelle de médicament… Comment les parents réagissent face à ces situations d’urgence qui menacent, ou non, la vie de leurs enfants ? Un sondage national américain réalisé par l’Université du Michigan fait la lumière sur ces comportements.

Une précipitation, parfois inutile, à l’hôpital

L’enquête s’est portée sur 386 parents ayant au moins un enfant en bas âge (de 0 à 5 ans). Seulement la moitié a déclaré savoir quoi faire dans le cas où l’enfant s’étoufferait ou avalerait des médicaments : manœuvre de Heimlich, enlever l’objet avec les doigts, frapper l’enfant le dos, le faire vomir ou le mettre à l’envers, et bien sûr les traditionnels réflexes qui consistent appeler les pompiers ou à l’emmener aux urgences. Pour une brûlure mineure, 1 parent sur 10 emmènerait même immédiatement son enfant aux urgences.

De manière générale, l’étude révèle que les parents peuvent avoir du mal à se décider à prodiguer les premiers soins à la maison ou de les emmener directement à l’hôpital. Le rapport suggère que les urgences sont régulièrement utilisées pour des situations courantes qui pourraient être traitées à domicile. Déterminer ce qui constitue une ” urgence ” peut être une expérience confuse et éprouvante pour des parents désireux de prendre la bonne décision.

Savoir traiter les urgences autrement

Emmener son enfant à l’hôpital donne l’assurance aux parents qu’il va bien. Cependant, un enfant qui s’étouffe bénéficierait davantage d’une aide immédiate au lieu de retarder l’action par un transport aux urgences. De même, un tiers des parents courraient à l’hôpital si leur enfant avalait des pilules par mégarde. Néanmoins, cette précipitation peut entraîner l’oubli de la source d’empoisonnement et limiter les informations nécessaire à la détermination d’un traitement. 61% des parents appelleraient le centre antipoison, ce qui est une excellente première étape à suivre si on l’on pense que son enfant a avalé quelque chose de néfaste, soulignent les chercheurs.

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