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Couvre-feu : Michel Sarran “furieux” craint la mort des restaurateurs

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Couvre-feu : Michel Sarran “furieux” craint la mort des restaurateurs

Bien qu’attendues, les annonces d’Emmanuel Macron mercredi 14 octobre 2020 au soir ont sonné comme un coup de massue à travers les France. Le président de la République a tranché après des jours et des jours de discussions avec le gouvernement : un couvre-feu a été décrété en Île-de-France et dans huit autres métropoles en alerte maximale de 21h à 6h à compter de ce samedi 17 octobre. Une situation qui devrait durer au moins quatre semaines dans l’espoir de contrer la deuxième vague de l’épidémie du coronavirus.

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Forcément, ces mesures ont fait bondir nombre de Français et plus particulièrement les restaurateurs, encore une fois directement impactés. Dans la soirée, le chef étoilé Michel Sarran a notamment pris la parole pour passer un coup de gueule, véritablement inquiet pour l’avenir de sa profession. “J’ai peur que ce soit une mort annoncée, a-t-il d’abord glissé le visage fermé sur BFMTV. Je suis en colère, je suis sensible à la crise sanitaire et à tout ce qui se passe autour comme tout le monde, mais encore une fois, on a l’impression qu’on est stigmatisé, et que les restaurants, les bars, tout l’événementiel, sont un peu cloués au pilori.”

Les craintes du complice de Philippe Etchebest sont d’autant plus nourries qu’il sait que le chômage partiel et les aides économiques promis par Emmanuel Macron ne pourront pas couvrir tous les frais des restaurateurs. “Il y a les cotisations sociales, on doit continuer de payer les congés payés sur ce chômage partiel, il y a les frais fixes… On va avoir des frais qui ne seront jamais remboursés. Ce n’est plus de l’agonie, c’est de la mort annoncée.” Alors, c’est désemparé que Michel Sarran se demande tout simplement “Pourquoi nous ?“, pointant du doigt les universités ou les transports en commun bondés de monde, qui ne peuvent pas toujours respecter les gestes barrières. “On ne peut pas survivre, ce n’est pas possible ! Je suis furieux !“, a-t-il conclu. Malheureusement, le président ne reviendra pas sur sa décision et les villes concernées par ces mesures-chocs vont devoir faire preuve de patience en espérant une baisse significative de cas de coronavirus…