Malgré la récente visite historique de Barack Obama, Cuba n’oublierait pas ses confrontations passées avec les Etats-Unis. C’est du moins ce que pense l’ex-président cubain Fidel Castro précisant que l’île n’avait “pas besoin de cadeau”.
“Nous n’avons pas besoin que l’empire nous fasse cadeau de quoi que ce soit. Nos efforts seront légaux et pacifiques, parce que c’est notre engagement envers la paix et la fraternité de tous les peuples”, a écrit le père de la révolution cubaine, 89 ans, retiré du pouvoir depuis 2006, dans un texte publié une semaine après la visite du président américain à Cuba, a indiqué l’AFP
Dans cette longue lettre portant le titre “Le frère Obama”, l’ex-président cubain ironise sur “les paroles sirupeuses” prononcées par M. Obama lors de son discours de La Havane la semaine dernière.
“On était censé courir le risque d’un infarctus en écoutant ces paroles du président américain”, poursuit dans la même veine l’ex-Lider Maximo, avant de rappeler une longue liste de contentieux passés et persistants entre les peux pays malgré le rapprochement spectaculaire entamé fin 2014, a rapporté l’AFP.