Une jeune femme, qui aurait environ 18 ans, est à genoux et essaie de ne pas regarder l’appareil photo,  indique le Washington Post. La légende ne mentionne pas qui elle est, ni où a été prise la photo, mais précise juste qu’elle est à vendre.

La légende est terrible : Cette femme est à vendre. « A tous les frères qui cherchent à acheter une esclave sexuelle, celle-ci est à 8.000 dollars », indique , sur son compte Facebook, un combattant de Daech qui se fait appeler Abou Assad Almani. Le même homme postera quelques heures plus tard une photo d’une autre jeune femme, elle aussi à vendre. Au même prix.

Les deux clichés ont rapidement été supprimés de Facebook, mais l’Institut de recherche des médias du Proche Orient, un groupe à but non lucratif qui lutte contre les activités des djihadistes sur Internet, a eu le temps de faire des captures d’écran, explique le Washington Post.

Ces publications choquantes confirment le statut des femmes réduites à l’esclavage sexuel chez les terroristes de Daech. Ces derniers mois, plusieurs comptes de combattants de cette organisation sur les réseaux sociaux tentaient d’acheter ou de vendre des esclaves sexuelles ou encore diffusaient des règles formelles à appliquer pour bien traiter ces esclaves, explique le quotidien américain.

Steven Stalinsky, le directeur de l’Institut de recherche des médias du Proche Orient a confié au média : « Nous avons été témoins de beaucoup de brutalité, mais le contenu que Daesh a diffusé au cours des deux dernières années a dépassé tout ce qui était imaginable. Ces ventes de femmes-esclaves ne sont qu’un exemple de tout ceci. »

Facebook devrait tout de même pourchasser ces comptes au lieu de s’occuper des aubergines en forme de pénis ou de traquer les mannequins grande taille.