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David Beckham: plus qu’un joueur, une icône du foot-business

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David Beckham: plus qu’un joueur, une icône du foot-business

David Beckham, un pied droit magique, une marque personnelle florissante, une image glamour et maintenant un entrepreneur avisé du foot-business: retraité depuis sa “pige” au PSG en 2013, le “Spice Boy” a officialisé lundi le lancement d’une équipe à son nom, le Miami Beckham United.

L’icône publicitaire au service des plus grandes marques est devenu son propre patron. L’ancienne star anglaise (42 ans) est propriétaire de sa propre équipe de foot à Miami, plus de 10 ans après son transfert au Los Angeles Galaxy, destiné à populariser le Championnat nord-américain (MLS).

L’extraordinaire itinéraire du gamin de Leytonstone, dans l’est de Londres, aurait pu être tout autre s’il était resté à Tottenham, son premier club. Mais à 14 ans il signe pour Manchester United, dont ses parents sont supporteurs. Premier match pro à 17 ans, contre Brighton, en 1992, avant une première titularisation sous le maillot des “Red Devils” en 1995, contre Leeds, et un premier but. La légende est en marche.

Huit ans et 84 buts plus tard, en 2003, “Becks” quitte MU. Le divorce est consommé avec son mentor, Alex Ferguson: après une défaite, le manager écossais avait “shooté” de colère dans une chaussure, les crampons venant blesser son joueur vedette à l’arcade sourcilière.

“Il n’avait jamais posé de problèmes jusqu’à ce qu’il se marie. (…) Le football n’est plus qu’une petite partie de sa vie”, affirmera en 2007 Sir Alex, amer. Une référence à son mariage avec Victoria Adams, l’ancienne membre des Spice Girls, groupe-phare des années 1990, qui l’a fait basculer dans le monde du show-biz’ et des paparazzis.

– VRP de luxe –

Son départ chez les “Galactiques” du Real Madrid pour 35 millions d’euros, troquant au passage son N.7 pour le N.23 -en hommage à Michael Jordan- actera définitivement le changement de dimension de “Becks”. Le mannequin occasionnel devient une tête de gondole aux contrats publicitaires mirifiques.

Selon une étude du magazine L’Expansion en décembre 2011, sa fortune est alors estimée à 200 millions d’euros. Merci les produits dérivés: durant ses quatre ans sous les couleurs “merengue” de Madrid, un million de maillots floqués Beckham ont été vendus, surtout en Asie.

Egérie d’Adidas, styliste pour H&M, ou encore VRP pour des marques de parfums, le beau-gosse aux yeux bleus et aux multiples coupes de cheveux a su s’imposer comme la “marque personnelle” la plus rentable du globe. Selon le Daily Mail, les seuls revenus de son entreprise DB Ventures lui ont rapporté 24,9 millions de livres (environ 28,3 M EUR) en 2016 !

Le moindre de ses faits et gestes est épié. Ses multiples tatouages -le portrait de sa femme sur un bras, les prénoms de ses trois fils, Romeo, Brooklyn et Cruz, dans le dos, et celui de sa fille, Harper, sur une omoplate- sont exhibés dans la presse people. Il donne même son nom à un film, “Joue la comme Beckham”, en 2002.

– George Best moqueur –

Mais le CV côté pelouse ne grossit pas autant que ses comptes en banque. A Manchester United, il décroche une Ligue des Champions (1999), six titres de champion d’Angleterre et deux Coupes d’Angleterre.

Mais à Madrid, une seule Liga, en 2007… Sous les couleurs du Los Angeles Galaxy, où il débarque à l’été 2007, il lui faut attendre cinq saisons (pour 4,8 millions d’euros annuels) pour devenir enfin champion MLS.

Devenu un intermittent du spectacle, avec trois “piges” de six mois au Milan AC, en 2009 et 2010, puis au Paris SG en 2013, Beckham n’a pas décroché de trophées avec l’équipe d’Angleterre, dont il a porté les couleurs à 115 reprises (17 buts). Et au contraire de ses anciens coéquipiers au Real Zidane, Figo ou Ronaldo, il n’a jamais été en mesure de remporter le prestigieux Ballon d’Or.

“Il ne sait pas tirer avec son pied gauche, il ne sait pas faire de tête, il ne sait pas tacler et il ne marque pas beaucoup de buts. A part ça, il est très bien”, avait ironisé George Best, l’ancienne gloire des “Red Devils”.

Son après-carrière s’annonce plus prometteuse. Toujours aussi profitable.

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