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David Galienne (Top Chef) : Son incroyable organisation pour aider les soignants

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David Galienne (Top Chef) : Son incroyable organisation pour aider les soignants

Mi-mars, l’allocution d’Édouard Philippe a été un coup de massue pour David Galienne. L’hôtel-restaurant Le Jardin des plumes (à Giverny), dans lequel il est chef depuis trois ans, a dû fermer ses portes afin d’endiguer l’épidémie du coronavirus. Mais le candidat de Top Chef 2020 ne chôme pas pour autant. Il a en effet pris la décision de cuisiner pour le personnel soignant. À nos confrères de Paris Match, il a dévoilé les coulisses de cette mobilisation.

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Très vite, le membre de la brigade d’Hélène Darroze a relativisé en se disant qu’il était en bonne santé et que son quotidien n’était pas aussi difficile que celui des infirmières ou des médecins. Après avoir regardé les informations, il a donc décidé de se “rendre utile” pendant cette période compliquée. “Je prends contact avec des chefs parisiens qui ont uni leurs forces pour les soignants. (…) Même si je suis confiné en Normandie, j’entre dans leur circuit et je crée le mien, en local, avec mes producteurs. En moins de vingt-quatre heures, après avoir bataillé pour trouver des boîtes alimentaires et des camions frigorifiques, on commence à cuisiner dans des règles ultrastrictes d’hygiène“, a-t-il confié à nos confrères. Une fois leurs masques, leurs gants et leurs blouses enfilés, David Galienne et son équipe, réduite à cinq personnes pour l’occasion, concoctent 150 repas pour le personnel des hôpitaux de Mantes-la-Jolie, Évreux et Vernon. Houmous de pois chiches ou salades de gésiers, le chef étoilé met un point d’honneur à préparer des recettes d’exception. Et heureusement, les produits – qu’il obtient gratuitement – ne manquent pas.

Une fois les plats terminés, David Galienne les livre lui-même. “Pas question d’exposer mon équipe“, a-t-il précisé. C’est à bord d’un camion emprunté à Leclerc ou d’un autre à un traiteur, qu’il se rend aux hôpitaux. Il n’entre bien entendu pas dans l’établissement. Encore une fois, tout est sécurisé : “Tout est coordonné via Facebook, avec deux référents par établissement. Un chariot désinfecté m’attend dehors, je dépose mes cartons.” Le jeune homme de 30 ans ne cache pas que “c’est fatigant, bien plus que de tenir un restaurant“. Mais il refuse de se plaindre quand il voit ce qu’endure le personnel hospitalier. Et les expressions de bonheur des personnes qui récupèrent ses recettes n’ont pas de prix.

Son interview est à retrouver dans le Paris Match du 16 avril 2020.