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Déjà condamnée en Iran, une Irano-Britannique risque 16 ans de prison supplémentaires

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Déjà condamnée en Iran, une Irano-Britannique risque 16 ans de prison supplémentaires

Une Irano-Britannique condamnée à cinq ans de prison en Iran pour appel à la sédition risque de voir sa peine rallongée de 16 ans après de nouvelles accusations portées par le régime iranien, a annoncé son employeur, la Fondation Thomson Reuters.

Nazanin Zaghari-Ratcliffe, 38 ans, avait été condamnée en septembre 2016 à cinq ans de prison pour participation à des manifestations anti-régime en 2009, ce qu’elle nie. La peine avait été confirmée en appel en avril 2017.

Elle a fait l’objet d'”une autre parodie de justice des Gardiens de la révolution iraniens qui ont rouvert son dossier et ajouté trois nouvelles accusations pouvant entraîner une peine supplémentaire de 16 ans de prison”, a déclaré la directrice de la Fondation Thomson Reuters, Monique Villa, dans un communiqué.

Mme Zaghari-Ratcliffe n’a pas été autorisée à être représentée par un avocat durant l’audience dimanche, selon le communiqué de cette émanation de l’agence de presse canado-britannique du même nom, qui coordonne notamment des programmes de formation pour journalistes dans le monde entier.

“Ces accusations sont liées à son travail au sein de la BBC Media Action et de la Fondation Thomson Reuters. Elles soutiennent que son travail caritatif était un écran pour renverser le régime iranien”, a ajouté Mme Villa.

“C’est une invention totale puisque la Fondation Thomson Reuters ne travaille pas en Iran”, a-t-elle souligné, réclamant la libération de Nazanin Zaghari-Ratcliffe, qui est à “100% innocente”.

La Fondation demande aussi “au gouvernement britannique d’enfin intervenir pour mettre fin au calvaire de cette ressortissante britannique”.

Mme Zaghari-Ratcliffe avait été arrêtée à l’aéroport de Téhéran le 3 avril 2016 après une visite à sa famille en Iran avec sa fille Gabriella, née en Grande-Bretagne et aujourd’hui âgée de trois ans.

Après avoir été maintenue à l’isolement, elle a été transférée le 26 décembre dans le quartier pour femmes de la prison d’Evin à Téhéran, où elle a pu depuis recevoir des visites de sa fille, dont le passeport britannique a été confisqué et qui vit depuis avec des grands-parents en Iran.

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