L’affaire est largement commenté sur les réseaux sociaux et une pétition a rassemblé lundi près de 10 000 signatures en Afrique du Sud pour autoriser des élèves noires d’un établissement de Pretoria à porter leurs cheveux « au naturel » contestant une interdiction à ce sujet dans un règlement intérieur jugé « raciste ».
L’affaire fait réagir sur les réseaux sociaux via le hashtag #StopRacismAtPretoriaGirlsHigh. Vendredi, des élèves noires de l’« École secondaire pour filles de Pretoria », un établissement privé huppé, ont manifesté contre le règlement intérieur de l’établissement qui leur interdit de porter des coupes afro et les oblige à lisser et attacher leurs cheveux, rapporte l’agence AFP.
Nous sommes bien en 2016.
Le texte de la pétition adressée au ministre provincial de l’Éducation Panyaza Lesufi réclame que des « actions disciplinaires soient engagées contre les professeurs qui mettent en place des politiques racistes ». De son côté, le parti de gauche radicale , les Combattants pour la liberté économique (EFF), a souligné dans un communiqué qu’il est « profondément triste de voir qu’après 22 ans de démocratie il y a toujours des institutions qui cherchent à supprimer l’esthétique et la culture noire ».
L’affaire est largement commentée sur les réseaux sociaux où plusieurs internautes ont tenu à exprimer leur indignation.
On est en 2016 les gars, pas en 1960 ! #StopRacismAtPretoriaGirlsHigh pic.twitter.com/4iEEHlDMDG
— AppFrolution (@AppFrolution) 29 août 2016
Cachez ces cheveux que je ne saurais voir (& cette langue que je ne saurais entendre) #StopRacismAtPretoriaGirlsHighhttps://t.co/xvh3HfLvQO
— Yougli (@spatkauf) 29 août 2016
Quoi qu’on en dise l’Afrique du Sud à encore beaucoup de choses à régler.De tout coeur avec ces jeunes filles #StopRacismAtPretoriaGirlsHigh
— AM to PM (@MissJingz) 28 août 2016
Impressionnée par le courage de ces lycéennes
noires face à la menace et l’intimidation #StopRacismAtPretoriaGirlsHigh #ArrestUsAll #lrt— Bad Bonbon (@biscouti) 28 août 2016
Bien que l’apartheid soit terminé depuis 1994, les divisions raciales restent un problème majeur en Afrique du Sud.