Il veut à tout prix utiliser la tuerie d’Orlando pour se forger une image d’homme à poigne. Après la tuerie d’Orlando, Donald Trump a confirmé son titre de roi de la récupération politique et beaucoup d’internautes s’en offusquent…
Donald Trump n’a pas tardé à exploiter l’attentat d’Orlando pour se forger une image d’homme fort, une stratégie qui lui a profité depuis les attentats de Paris : « J’apprécie les félicitations pour avoir eu raison sur le terrorisme islamique radical [sic], je ne veux pas de félicitations, je veux de la fermeté et de la vigilance. Nous devons être malins ! »
Appreciate the congrats for being right on radical Islamic terrorism, I don’t want congrats, I want toughness & vigilance. We must be smart!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 12 juin 2016
Le timing (quelques heures à peine après la fusillade) et la connotation du message ont agacé beaucoup d’internautes, dont l’acteur George Takei, qui a répondu au candidat républicain : « Une fois de plus, Donald, vous avez montré pourquoi vous ne pouvez pas nous diriger. Cinquante personnes sont mortes, et vous vous prélassez dans les félicitations. »
Once again, Donald, you have shown why you cannot lead us. 50 people are dead, and you bask in congratulations. https://t.co/pUN7ceAff7
— George Takei (@GeorgeTakei) 12 juin 2016
Le candidat républicain à la Maison blanche ne s’est pas dégonflé et a publié d’autres messages où, pêle-mêle, il appelle à la démission de Barack Obama et au retrait de la candidature de sa rivale Hillary Clinton, et annonce que ce qu’il s’est passé à Orlando « n’est qu’un début », rappelle l’AFP.
What has happened in Orlando is just the beginning. Our leadership is weak and ineffective. I called it and asked for the ban. Must be tough
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 12 juin 2016
Donald Trump a annoncé qu’il consacrerait son discours prévu lundi à Manchester dans le New Hampshire au « terrorisme, à l’immigration et la sécurité nationale », alors qu’il avait initialement prévu d’attaquer Hillary Clinton sur ses finances.
Après les attentats de novembre à Paris et celui de San Bernardino en Californie, Donald Trump avait proposé d’interdire aux musulmans d’entrer aux Etats-Unis. La déclaration avait coïncidé avec une nouvelle envolée dans les sondages, la grande majorité des sympathisants républicains soutenant l’idée. Et après les attaques de Bruxelles, en mars, il avait relevé que le sujet du terrorisme lui tenait à cœur « car j’en parle plus que n’importe qui. Et c’est probablement la raison pour laquelle je suis premier dans les sondages. »
My heart & prayers go out to all of the victims of the terrible #Brussels tragedy. This madness must be stopped, and I will stop it.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 22 mars 2016
They laughed at me when I said to bomb the ISIS controlled oil fields. Now they are not laughing and doing what I said. #Trump2016
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 13 novembre 2015