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Elle porte plainte après son renvoi pour défaut de soutien-gorge

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Elle porte plainte après son renvoi pour défaut de soutien-gorge

Une Canadienne, licenciée pour ne pas avoir porté de soutien-gorge au travail, a décidé de porter plainte contre son employeur.

Le mouvement “no bra” (sans soutien-gorge) rencontre des résistances. Ce geste qui consiste à libérer sa poitrine du carcan du soutien-gorge se heurte parfois au sexisme latent. Dernier exemple en date au Canada où Christina Schell, serveuse dans un club de golf du Canada, s’est vue licencier pour non port de soutien-gorge. Lors de son recrutement, son employeur lui avait précisé que les femmes sont tenues de “porter soit un débardeur soit un soutien-gorge sous leur chemise de travail”. Son patron Doug Robb, le directeur du golf, justifie ce code vestimentaire par la volonté de protéger ses employées des clients. “Je sais ce qui se passe dans le club de golf quand il y a de l’alcool”, avait-il observé à la jeune femme.

“J’ai des tétons et les hommes aussi”

Peu convaincue par cet argument et surtout non décidée à remettre un soutien-gorge qu’elle juge inconfortable et dont elle s’était délestée depuis deux ans, Christina Schell a décidé de porter l’affaire devant les tribunaux. Un employeur peut-il congédier un employé pour non-respect du port de sous-vêtements ? Il appartient au tribunal des droits de la personne de Colombie-Britannique de trancher. En attendant l’audience, la jeune femme de 25 ans n’en démord pas : “C’est absurde. Comment peut-on dicter ce qu’on met sous nos vêtements” s’agace-t-elle. Quant au dress code imposé par son employeur, Christina le rejette en invoquant de la discrimination sur le genre: “C’est une règle basée sur le genre et c’est donc une question de droits de l’homme”, affirme-t-elle sur CBS news. “J’ai des tétons et les hommes aussi”.

Exit les talons hauts

Cette affaire qui devrait faire bondir les féministes rappelle un précédent. Le gouvernement de Colombie-Britannique a interdit les codes vestimentaires exigeant le port de talons hauts au travail. Cette pratique de certains employeurs avait été jugée discriminatoire et même dangereuse par la ministre du Travail de cette province canadienne. “Avec le port prolongé de talons hauts au travail, il y a un risque de blessure physique en glissant ou en tombant, ainsi que des dommages au niveau du pied, de la jambe et du dos”, avait précisé la ministre, citée par l’AFP.

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