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Erdogan prétend avoir le feu vert de Trump pour intervenir contre les milices kurdes des YPG

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Erdogan prétend avoir le feu vert de Trump pour intervenir contre les milices kurdes des YPG

Première publication :

Recep Tayyip Erdogan s’est dit lundi déterminé à “se débarrasser” des milices kurdes dans le nord la Syrie. Il prétend que les États-Unis, soutiens des YPG, ont donné leur feu vert, mais Washington n’a pas confirmé.

L’administration américaine a donné son feu vert à une nouvelle offensive turque contre les milices kurdes des YPG dans le nord de la Syrie, a affirmé lundi 17 décembre le président Recep Tayyip Erdogan.

“Nous avons officiellement annoncé que nous allions lancer une opération militaire à l’est de l’Euphrate (…), nous en avons discuté avec monsieur Trump et il a donné une réponse positive.”

“Nous pouvons enclencher nos opérations en Syrie à n’importe quel moment à partir des territoires qui correspondront à nos projets”, a déclaré le président turc. “Comme je le dis toujours, nous pourrions arriver une nuit, soudainement.”

L’offensive évoquée par le président turc a été annoncée à plusieurs reprises, la semaine dernière notamment, mais jamais la moindre date n’a été avancée. Aucune confirmation officielle n’est pour l’heure venue des États-Unis. Le Pentagone a adressé plusieurs mises en garde aux autorités turques, jugeant que toute action militaire unilatérale serait inacceptable. Selon les chiffres du département de la Défense, quelque 2 000 soldats américains sont déployés en Syrie.

Climat de tension

Les relations entre Ankara et Washington sont depuis des années éprouvées par le soutien apporté par les Américains aux YPG, en première ligne face aux jihadistes de l’organisation État islamique (EI), mais les Turcs considèrent cette milice comme une organisation “terroriste” liée au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui livre une guérilla sur le sol turc depuis 1984. Les tensions se sont exacerbées ces dernières semaines après que les États-Unis ont installé des postes d’observation dans le nord de la Syrie, près de la frontière turque, afin d’empêcher une altercation entre forces turques et kurdes. Cette mesure a suscité l’ire d’Ankara qui voit dans ce dispositif une tentative américaine de protéger les YPG.

La Turquie, membre de l’OTAN, a déjà mené plusieurs offensives en Syrie pour chasser les YPG de régions que les milices kurdes contrôlaient à l’ouest de l’Euphrate.

Ankara réclame depuis novembre la mise en œuvre, d’ici la fin de l’année, d’un accord conclu avec les États-Unis en mai sur le retrait des miliciens kurdes de la ville de Manbij, se plaignant que ce retrait n’ait pas encore été effectif.

Avec AFP et Reuters

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