Home Pure Musique Eva Queen “baladée” par l’industrie à ses débuts : “Je savais plus qui j’étais”

Eva Queen “baladée” par l’industrie à ses débuts : “Je savais plus qui j’étais”

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Eva Queen “baladée” par l’industrie à ses débuts : “Je savais plus qui j’étais”

Pour Eva Queen, tout est allé très vite. Alors qu’elle n’a que 17 ans, la jeune artiste est propulsée par un feat avec Lartiste, On Fleek. Dans les colonnes du Parisien, la chanteuse de 19 ans a expliqué qu’elle avait manqué de liberté artistique à ses débuts. “Je suis passée de la vie d’ado à celle d’adulte en une fraction de seconde“, déplore-t-elle auprès de nos confrères, le jeudi 24 septembre 2020.

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“J’étais encore au lycée. Du jour au lendemain, je me suis retrouvée avec des équipes qui me disaient : ‘Fais-ci, fais-ça…’ J’avais l’impression d’être baladée comme un iPhone à la mode”, décrit-elle. Eva Queen, alors encore lycéenne, fait le choix de lâcher ses études pour privilégier sa vie d’artiste. Un choix difficile, alors qu’elle a un certain talent pour les mathématiques et se destinait à une carrière d’ingénieure. “Je ne savais même plus qui j’étais. Ça a été compliqué, jusqu’à ce que je comprenne que je pouvais imposer mes choix”, poursuit-elle, regrettant aujourd’hui “un peu” de ne pas avoir passé son bac.

Alors, Eva Queen a repris le contrôle. Pour la sortie de son deuxième album, Feed, en août dernier, elle a pris un nouveau départ créatif. Look plus sobre, suppression de la totalité de ses photos Instagram, elle a su se réinventer pour être plus proche de ses convictions. “J’ai totalement retravaillé mon image pour un résultat plus personnel. Mais j’ai aussi changé de style avec des sons plus rap”, a-t-elle expliqué.

Avec un grand-père batteur de Georges Moustaki et sa soeur Jazz, personnalité de télé-réalité, Eva Queen aurait eu bien du mal à envisager une vie dans l’anonymat. Aujourd’hui, la carrière de cette Niçoise s’accélère. Sa tournée, reportée à 2021, fera le tour des Zéniths, portée par une communauté de fans très dévoués.

Retrouvez l’interview d’Eva Queen dans le dernier numéro du Parisien.