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F1: Hamilton égale les 5 titres de Fangio dans l’adversité

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F1: Hamilton égale les 5 titres de Fangio dans l’adversité

Il devient dans l’adversité l’égal de Juan Manuel Fangio: Lewis Hamilton a été sacré champion du monde de F1 pour la 5e fois malgré sa 4e place au GP du Mexique, remporté par le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull) dimanche.

Celui qui n’a de cesse de dire qu’il veut “faire entrer (son) nom dans l’Histoire” de son sport rejoint à 33 ans le mythe argentin, devenu quintuple champion du monde dans les années 1950. Seul l’Allemand Michael Schumacher a fait mieux avec sept sacres entre 1994 et 2004.

L’Anglais de Mercedes n’avait besoin que d’une 7e place sur le circuit des frères Rodriguez à Mexico pour remporter le titre devant l’Allemand Sebastian Vettel (Ferrari), condamné de son côté à gagner pour prolonger le suspense.

Hamilton, qui avait conquis le titre avec une 9e place à Mexico l’an dernier, espérait cette fois être sacré avec la manière, mais des difficultés avec ses pneumatiques l’ont vu rétrograder de la 2e place acquise au départ jusqu’au pied du podium.

Vettel, dans un ultime effort, est remonté de la 4e place sur la grille à la 2e place finale. Son équipier finlandais Kimi Räikkönen est 3e.

Verstappen, lui, a pris le meilleur au départ sur son équipier Daniel Ricciardo (Red Bull), parti en pole position.

L’Australien a ensuite été contraint par une panne à un 8e abandon cette saison, un record pour 2018, à dix tours de l’arrivée.

– “Pop star” des paddocks” –

Après un début de saison contrarié, qui l’a vu attendre la quatrième manche en Azerbaïdjan pour s’imposer sur un coup du sort (erreur de pilotage de Vettel et crevaison de Bottas), le pilote Mercedes est monté en régime, comme souvent, pendant l’été.

Il a ainsi remporté six des neuf dernières courses, mais manqué pour cinq points sa première occasion d’être sacré au GP des Etats-Unis dimanche dernier.

Hamilton a aussi profité, comme l’an dernier, des errances stratégiques de Ferrari et d’une série d’erreurs de Vettel.

L’Allemand n’a plus gagné depuis le GP de Belgique fin août. Pis, il s’est à trois reprises (Italie, Japon, Etats-Unis) condamné à remonter des profondeurs du peloton après un accrochage !

La Scuderia, qui semblait pendant la première partie de saison disposer de la meilleure monoplace, a aussi perdu en performance de façon subite et inexpliquée entre les GP de Singapour et des Etats-Unis en deuxième partie de saison.

Hamilton, premier pilote noir en F1, “pop star” des paddocks et fervent catholique, a été titré pour la première fois en 2008, lors de sa deuxième saison seulement en F1, avec McLaren, qui a soutenu sa progression dans les catégories inférieures et avec qui il a couru jusqu’en 2012.

Ses quatre sacres suivants l’ont été avec Mercedes, qu’il a rejoint en 2013 et avec qui il domine depuis l’introduction en 2014 des moteurs V6 turbo hybrides, dont le constructeur allemand a été le premier à percer les secrets.

Seul son coéquipier allemand Nico Rosberg, depuis retraité, lui a ravi une couronne pendant cette période, en 2016.

Après avoir enlevé l’an dernier à Schumacher son record de pole positions, l’Anglais peut désormais viser ses records de victoires (71 contre 91), de podiums (132 contre 155) et de titres.