Accusé par des élues de «harcèlement» et «agression sexuelle», le député écologiste français Denis Baupin a démissionné lundi de la vice-présidence de l’Assemblée nationale, une affaire qui jette de nouveau le discrédit sur la classe politique, cinq ans après l’affaire DSK.
Le président de l’Assemblée, Claude Bartolone, avait appelé un peu plus tôt M. Baupin, 53 ans, à démissionner après la révélation lundi par des médias de ces faits présumés, couverts par la prescription et émanant de témoignages de huit femmes, dont au moins quatre élues, rapporte l’AFP.

Marié à la ministre du Logement Emmanuelle Cosse, Denis Baupin, qui a quitté en avril le parti Europe Écologie-Les Verts (EELV) en raison de «désaccords stratégiques» à un an de la présidentielle, a dénoncé des allégations «mensongères, diffamatoires».
«Denis Baupin conteste fondamentalement l’idée de harcèlement sexuel et plus encore d’agression sexuelle, lesquels lui sont totalement étrangers», a assuré son avocat dans un communiqué, relayé par plusieurs médias, indiquant que sa démission visait à «pouvoir assurer sa défense».