Home Pure Cinema Gérard Jugnot fête ses 70 ans : ce qu’il a catégoriquement refusé de faire pour Le Père Noël est une ordure

Gérard Jugnot fête ses 70 ans : ce qu’il a catégoriquement refusé de faire pour Le Père Noël est une ordure

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Gérard Jugnot fête ses 70 ans : ce qu’il a catégoriquement refusé de faire pour Le Père Noël est une ordure

Joyeux anniversaire Gérard Jugnot ! L’acteur fête ses 70 ans ce 4 mai, un évènement qu’il devrait partager avec sa femme Patricia Campi et peut-être le reste de son clan, comme son fils Arthur Jugnot et son petit-fils Célestin. Nul doute que ses camarades de la troupe du Splendid lui enverront aussi des messages. Saviez-vous que dans Le Père Noël est une ordure il devait jouer un autre rôle que celui de Félix ?

Avec ses complices du Splendid – la troupe a récemment reçu un César d’honneur – Gérard Jugnot a écrit une page importante de la comédie française grâce à la trilogie culte des Bronzés ainsi que le non moins iconique Père Noël est une ordure. Dans ce film, sorti sur les écrans en 1982 sous la réalisation de Jean-Marie Poiré et qui cumulait alors 1,5 million d’entrées, l’acteur interprétait le fameux Félix au “très gros kiki“. Mais il devait jouer un autre personnage… “Mes camarades auraient voulu que je joue Katia, la transsexuelle interprétée par Christian Clavier. Mais je me suis cramponné à ma moustache. Oui, pour jouer Katia, il aurait fallu que je la rase, que je me maquille, que je porte des bas. Cela ne me disait rien“, confiait en toute franchise Gérard Jugnot au site Generations-plus en 2018.

Gérard Jugnot, qui avait finalement rasé sa moustache en 1987 pour le film Tandem, ajoutait quant à ce choix surprenant : “Avec le recul, je m’étonne d’avoir arboré cette moustache si longtemps. Mais la mère de mon fils [son ancienne compagne Cécile Magnan, NDLR] l’aimait bien. Et puis, elle me vieillissait et me faisait ressembler à un archétype de Français. Cela m’a permis de tourner rapidement.

Toujours auprès du site, Gérard Jugnot avait aussi évoqué la genèse autour de l’écriture du Père Noël. “Je connaissais quelqu’un qui travaillait à SOS Amitié. Cette personne avait plusieurs enfants, dont une fille psychologiquement fragile. Plutôt que de s’occuper d’elle, les parents aidaient des gens en difficulté. C’est ce qui nous a donné l’idée d’écrire une pièce sur des personnes incompétentes et névrosées qui s’investissent dans la charité“, disait-il. Grand bien lui a pris !