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Grandir avec des animaux réduit le risque d’asthme

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Grandir avec des animaux réduit le risque d’asthme

Être en contact avec des chats ou des chiens avant l’âge de trois ans diminue le risque d’asthme, confirme une nouvelle étude américaine.

Les animaux de compagnie nous sont décidément indispensables ! Une nouvelle étude publiée dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology confirme que le fait de grandir entouré de chiens ou de chats diminue le risque d’asthme. Cette fois, ce sont les chercheurs de l’Université du Wisconsin à Madison (Etats-Unis), qui se sont penchés sur la question, en examinant les facteurs de risques d’asthme chez 442 enfants, issus de l’étude sur l’environnement urbain et l’asthme de l’enfant (URECA). Au moins un de leurs parents souffrait de cette maladie ou d’autres allergies. Parmi ces enfants, 130 ont développé de l’asthme.

Définir des stratégies pour prévenir l’asthme

Les scientifiques ont analysé le microbiome du domicile des enfants en y prélevant des allergènes lorsqu’ils avaient trois mois, deux ans et trois ans. Ils ont constaté que des concentrations plus élevées d’allergènes de cafards, de souris, de chat et de chien dans des échantillons de poussière prélevés au sein des maisons des enfants au cours des trois premières années de leur vie étaient liées à un faible risque d’asthme avant l’âge de sept ans. Ils ont également observé qu’une exposition à ces quatre allergènes à des niveaux supérieurs à l’âge de trois mois était associée à un risque plus faible de développer de l’asthme.

“Des recherches supplémentaires pourront nous aider à identifier des cibles spécifiques pour définir des stratégies de prévention de l’asthme”, conclut James E Gern, professeur à l’Université du Wisconsin. En France, l’asthme touche plus de 4 millions de personnes.

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