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Il tue le chien de ses voisins de coups de plomb dans la tête

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Il tue le chien de ses voisins de coups de plomb dans la tête

A Montreuil-au-Houlme (Orne), un homme d’une soixantaine d’années a tué le chien de ses voisins de 101 coups de plomb dans la tête.

Agacé par le chien de ses voisins, il choisit la solution radicale. D’après les informations de l’Orne Combattante, un homme âgé d’une soixantaine d’années, particulièrement agacé, a tué le chien de ses voisins. Les faits remontent au vendredi 1er juin dernier. Deux propriétaires d’un labrador croisé de neuf mois, reçoivent un message intriguant et inattendu de la part de leur voisin. Ce dernier leur annonce qu’il a “tué le chien en pensant tirer sur un ragondin” et leur demande de le rappeler le plus rapidement possible. La femme du couple se rend alors au domicile de son voisin pour lui demander des explications. A son arrivée, le sexagénaire lui lance : “J’ai fait une connerie.” Il aurait tiré sur le chien, près d’une mare entourée de broussailles, pensant avoir affaire à un ragondin. Mais pour la maîtresse du chien, cette explication n’est pas claire : “Comment peut-on confondre un chien de couleur blanche et de 30 kg avec un ragondin ?“, se demande-t-elle.

Le lendemain, le corps de l’animal est emmené chez un vétérinaire. “On a retrouvé 101 plombs dans la tête, 47 dans le thorax et 8 dans l’abdomen”, indique la propriétaire du chien. Le couple porte alors plainte auprès de la gendarmerie, trois jours plus tard, le mardi 5 juin dernier. L’homme qui a tué sur le chien se retrouve en garde à vu, convoqué par les militaires, le jeudi 7 juin dernier. Coup de théâtre : il reconnaît avoir “tué volontairement le chien” parce qu’il le “gênait”, relatent nos confrères de l’Orne Combattante. Le plus inquiétant, c’est que les disparitions ne s’arrêtent pas là. “C’est le quatrième chien que nous perdons. Deux chiens de chasse et une petite chienne d’un an et demi ont disparu. Comme on sait qu’il n’aime pas les chiens et qu’il se plaignait des aboiements, on se pose des questions. Mais il nous a dit qu’il ne les avait jamais tués”, soulignent les propriétaires de l’animal. Et d’ajouter : “L’annonce aux enfants de la mort de notre chien a été compliquée. Il a fallu 4 jours pour consoler le plus petit.” Le couple décide alors de vendre leur maison. La Fondation assistance aux animaux s’est constituée partie civile sur le dossier judiciaire. Si les faits sont reconnus comme “acte de cruauté” par la justice, l’homme risque “deux ans de prison et 30 000 euros d’amende”, a indiqué la Fondation.