Home Pure Télé Inès (Koh-Lanta) face au Covid-19 : Toilette mortuaire, décès… son dur métier

Inès (Koh-Lanta) face au Covid-19 : Toilette mortuaire, décès… son dur métier

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Inès (Koh-Lanta) face au Covid-19 : Toilette mortuaire, décès… son dur métier

Les téléspectateurs ont fait sa connaissance il y a plusieurs semaines dans Koh-Lanta. Inès avait alors fait sensation dès le premier épisode en affichant sa plastique de rêve dans un maillot de bain qui ne laissait que très peu de place à l’imagination. Mais aujourd’hui, elle est presque davantage connue pour son courage, elle qui est infirmière dans un hôpital de Paris et en lutte contre le coronavirus. Depuis le début de l’épidémie, Inès donne de ses nouvelles sur ses réseaux sociaux, et celles-ci ne sont pas réjouissantes. Entre fatigue, colère et inquiétude, la jeune femme de 25 ans se trouve dans une situation très difficile à gérer.

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Nos confrères du Parisien l’ont contactée pour en savoir plus son quotidien. Sans filtre, Inès explique que les décès se multiplient chaque jour devant elle. “Je vis une période très intense. Je suis dans un bâtiment spécial Covid-19, où les cas arrivent en masse. Je ne banalise jamais un décès. Là, les voir s’enchaîner, alors que certains patients avaient de bonnes constantes, c’est très très dur.” Il faut dire que son rôle d’infirmière consiste à accompagner les patients du début à la fin, ce qui l’amène à assurer des tâches parfois délicates. “Après la toilette mortuaire, on met le défunt dans deux blouses. Les familles n’ont pas le droit de le voir, de lui dire au revoir. C’est vraiment rude“, confie-t-elle. Alors, une fois sa garde terminée, lorsqu’elle constate que des gens ne respectent toujours pas le confinement pour profiter allègrement du beau temps, Inès s’insurge. “Ça me met les nerfs à vif“, avoue-t-elle.

Et pour cause, sans le savoir, ces personnes pourraient en contaminer d’autres, ce qui n’aide pas à désemplir les hôpitaux déjà débordés et en cruel manque de matériel adéquat. “On n’a même plus de feuilles de décès. On dirait un champ de bataille, sans toutes les armes qu’on pourrait avoir. On est en première ligne, sans avoir le matériel nécessaire pour être protégé. (…) On accueille les patients comme on peut, on réaménage d’anciens bureaux en chambres“, détaille-t-elle. Malgré tout, Inès reste positive et assure “garder le moral” coûte que coûte. “Aujourd’hui, il y a encore trop de décès. Mais tous les patients qui rentrent ne sont pas condamnés“, souligne-t-elle. Reste à attendre que cette crise ne soit plus qu’un mauvais souvenir…