Reuters – Plusieurs organes de presse iraniens ont ajouté 600.000 dollars à la prime offerte pour la tête de l’écrivain britannique Salman Rushdie, visé depuis 1989 par une fatwa (décret religieux) à la suite de la publication de son livre “Les Versets sataniques”.
Il y a tout juste vingt-sept ans, le guide de la révolution iranienne, l’ayatollah Ruhollah Khomeini, qui devait mourir quelques mois plus tard, avait appelé tout bon musulman à tuer s’il le pouvait Salman Rushdie, auteur d’un ouvrage jugé blasphématoire par Téhéran.
Un organisme religieux iranien avait offert 2,7 millions de dollars à toute personne qui appliquerait cette fatwa. En 2012, cette prime est passée à 3,3 millions de dollars.
L’agence de presse Fars vient de publier la liste de 40 organes de presseiraniens qui ont décidé d’ajouter à cette somme 600.000 dollars. Fars elle-même y contribue pour 30.000 dollars.
Salman Rushdie vit depuis 1989 sous haute protection, les autorités iraniennes ayant fait savoir que la fatwa ne pouvait être annulée.