C’est un portrait peu amène: “l’insulte au bord des lèvres”, “opportuniste”, “caméléon”… en Une du dernier numéro de L’Express, le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini, leader la Ligue, n’a pas apprécié de se voir décrit comme “le vrai danger qui menace le Vieux Continent”.
A l’instar de son modèle populiste Donald Trump, le leader d’extrême droite a donc répondu sur Twitter à l’hebdomadaire français.
“Populista, xenofobo, che fa tremare l’Europa”. Anche dalla Francia non sanno più cosa inventarsi per attaccarmi.
Lo mandiamo un bacione ai buonisti e radical chic transalpini?? pic.twitter.com/n3sYjqcIP6— Matteo Salvini (@matteosalvinimi) 19 août 2018
“‘Populiste, xénophobe, qui fait trembler l’Europe’. Même en France ils ne savent plus quoi inventer pour m’attaquer. On envoie un gros bisou aux bien-pensants et aux bobos transalpins?”, réplique ainsi Matteo Salvini, engagé dans un bras de fer avec les autres pays européens sur la crise migratoire.
Ces embrassades virtuelles sont un “classique” de l’ironie dont fait souvent preuve Matteo Salvini: il en adressait de pareilles à Roberto Saviano, journaliste et écrivain auteur du livre Gomorra, adversaire acharné du ministre de l’Intérieur.