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Jean Dujardin “idiot de la classe” : sa scolarité brisée par une prof qui a cassé sa confiance en lui

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Jean Dujardin “idiot de la classe” : sa scolarité brisée par une prof qui a cassé sa confiance en lui

A le voir si épanoui à la ville comme à l’écran, il est difficile de croire que Jean Dujardin a souffert du regard et des moqueries des autres. L’acteur de 49 ans, oscarisé en 2012 pour sa performance dans The Artist, est revenu récemment sur son parcours difficile et sa scolarité compliquée.

Insulté de tous les noms par ses camarades de classe, le jeune Jean Dujardin garde, encore aujourd’hui, un souvenir amer de sa scolarité. Lors d’un entretien au Monde, celui qui interprète Nicolas Sarkozy dans la comédie Présidents d’Anne Fontaine s’est épanché sur cet épisode traumatisant. “En CM1, j’ai eu une institutrice qui a cassé ma confiance et m’a rendu intranquille jusqu’au bac. J’ai été la tête de Turc pendant un an. Ça m’a fait vaciller, j’ai terriblement douté de moi. Tout le reste de ma scolarité, j’étais l’élève qui ne comprenait rien, l’idiot de la classe, en retard, l’éternel redoublant”, explique l’acteur qui trouve alors refuge dans le théâtre, le cinéma et le dessin.

Une échappatoire qui permet au papa de Jeanne, Jules, Simon et Alice (6 ans, 20 ans, 19 ans et 5 mois) d’être spectateur du monde qui l’entoure et de s’en inspirer : “Je faisais des caricatures, j’observais les autres, cette petite société qu’est une salle de classe avec ses lâches, ses traîtres, ses fayots, ses bouffons, ses courageux, ses loyaux. En les dessinant, je les ai fixés, je racontais déjà des histoires ; plus tard, je les ai joués.”

Dernier d’une fratrie de quatre garçons, Jean Dujardin est si bouleversé qu’il perd pied : son état préoccupe tellement ses parents qu’il consulte même des psychologues ! Pressé de grandir et de tourner la page, Jean Dujardin décide de se lancer dans la vie active en travaillant avec son père sur les chantiers.

Le conjoint de Nathalie Péchalat ne fait pas une croix sur son envie de gloire et se lance, soutenu par ses proches. Mais les douloureux souvenirs de l’école continuent de planer autour de lui. L’interprète de l’agent OSS 117 confie ainsi : “Je n’ai quasiment jamais passé de casting. Le casting, tu ne sais pas trop pourquoi tu es pris ou pas, c’est comme à l’école, tu gagnes ou tu perds. J’avais peur de l’échec, de la mauvaise note.” Pour se faire une place dans le coeur du public, il passe donc par la télévision et surmonte sa peur des auditions pour Un Gars, Une Fille. La suite, on la connaît !