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Jean-Marc Morandini renvoyé devant la justice pour “harcèlement sexuel” et “travail dissimulé”

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Jean-Marc Morandini renvoyé devant la justice pour “harcèlement sexuel” et “travail dissimulé”

L’année débute avec une bien mauvaise nouvelle pour qu’il sera renvoyé en correctionnelle, l’animateur de NRJ12 sera également jugé pour “harcèlement sexuel” et “travail dissimulé”. D’après un communiqué officiel relayé par l’AFP ce lundi 3 janvier 2022, la juge d’instruction chargée des investigations a ordonné le renvoi de Jean-Marc Morandini devant le tribunal correctionnel de Paris suite à la plainte d’une victime présumée. Quatre autres personnes avaient témoigné contre lui mais, pour ces cas, des non-lieux ont été prononcés.

Selon la juge, Jean-Marc Morandini a “usé de toute forme de pression grave dans le but réel ou apparent d’obtenir à son profit un acte de nature sexuelle (…) et ce notamment par le biais de la création du personnage totalement fictif de Catherine Leclerc, figure maternelle et sécurisante inspirant confiance au jeune homme, qui l’incitait à toujours repousser ses limites dans l’acte de nature sexuelle, sous le prétexte allégué de travailler sa posture de comédien.”

C’est en juillet 2016 que l’affaire a éclaté dans Les Inrockuptibles. Deux jeunes acteurs avaient alors accusé Jean-Marc Morandini d’avoir profité des castings pour sa web-série érotique baptisée Les Faucons pour les pousser à se dénuder. Selon leurs témoignages, une personne se présentant comme “Catherine Leclerc” – pseudonyme de Jean-Marc Morandini – leur avait demandé d’envoyer des vidéos d’eux nus et des scènes de masturbation. Ils étaient ensuite cinq à porter plainte pour “harcèlement sexuel“, dénonçant également du “travail dissimulé” car la société de production Ne zappez pas ! Production n’aurait pas déclaré les acteurs auprès des organismes sociaux. Quatre des cinq victimes présumées ont toutefois vu leurs plaintes être classées sans suite, faute de preuves. À l’époque, Jean-Marc Morandini s’était de son côté défendu en affirmant que les comédiens savaient “ce qu’ils venaient tourner“.

Jean-Marc Morandini reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’au jugement définitif de cette affaire.