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Jean-Marie Le Pen explique enfin comment il a perdu son oeil

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Jean-Marie Le Pen explique enfin comment il a perdu son oeil

Dans le premier tome de ses Mémoires, intitulé “Fils de la Nation”, et dont Le Parisien, en kiosque ce mercredi 21 février, s’est procuré des extraits, Jean-Marie Le Pen raconte la manière dont il a perdu son oeil. 

Jean-Marie Le Pen lève enfin le voile sur un mystère qui a fait l’objet de nombreuses histoires… la perte de son oeil. Dans le premier tome de ses Mémoires, intitulé Fils de la Nation, dont Le Parisien, en kiosque ce mercredi 21 février, s’est procuré des extraits, le président d’honneur du Front national raconte tout.

Non, Jean-Marie Le Pen ne s’est pas battu, il n’a pas non plus été malade. C’est en montant un chapiteau en 1965 pour un meeting de Jean-Louis Tixier-Vignancourt que l’accident a lieu : “A Hyères, en maniant le maillet pour enfoncer une sardine où l’on attache les cordes de tension, j’ai un choc à l’œil, on doit m’hospitaliser. Décollement de la rétine. La tuile. Je dois quitter la caravane avant Nice, remonter en train les deux yeux bandés, appuyé sur le bras de Pierrette. A Lyon, je consulte un grand ponte, le professeur Paufique. Son diagnostic est sans espoir : hémorragie dans le vitré. Il m’opère, mais je perds la vue d’un œil qui restera sensible à la douleur qu’elle lui cause. C’est pourquoi je porterai un bandeau, d’abord pour me protéger contre les batteries de projecteurs que l’on affronte sur scène. Paufique m’a recommandé de faire particulièrement attention, je risque de perdre l’autre, par un phénomène qu’il nomme pathologie sympathique.

“Une petite mort”

Dans une interview accordée à Public Sénat en 2015, Jean-Marie Le Pen confiait que la perte de cet oeil avait été douloureux physiquement et psychologiquement : “C’est une mutilation, toute mutilation est ressentie de façon… un peu comme une petite mort, n’est-ce pas. C’est psychologiquement important. L’œil est un élément d’appréhension de la réalité, on ne voit pas de la même manière avec un œil qu’avec deux, et en particulier en profondeur, il y a un effet de perspective qu’on n’a pas et auquel on doit se réadapter.