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Jean-Michel Jarre raconte les obsèques à “pleurer de rire” de son père

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Jean-Michel Jarre raconte les obsèques à “pleurer de rire” de son père

Sur le célèbre canapé rouge de Michel Drucker, les invités se livrent facilement à des confidences intimes, surprenantes, drôles ou touchantes… Jean-Michel Jarre n’a pas dérogé à la règle lorsqu’il a été convié dans l’émission diffusée le 13 octobre, Vivement dimanche, pour faire la promotion de son autobiographie Mélancolique Rodéo.

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Le musicien de 71 ans est notamment revenu sur la mort de son père, le compositeur Maurice Jarre, emporté en 2009 à 84 ans. Les funérailles avaient été organisées à Los Angeles par sa veuve Fui Fong Khong – unique héritière du testament, entrée en conflit avec les enfants du défunt –, et il a raconté une scène “surréaliste“. En effet, Jean-Michel Jarre a été étonné par la manière dont s’était déroulée la crémation de son père. “On est devant un cercueil et on découvre que c’est un cercueil de location. J’ignorais, avant ça, que les cercueils se louaient comme un smoking. Une mort sur son 31, d’une certaine manière. Donc on pose la question à sa femme… Et elle nous répond qu’un vrai cercueil met trop de temps à brûler“, a-t-il raconté.

La suite ne manque pas de piquant. “On va sur le chemin de la crémation. Et là on s’aperçoit, quand le cercueil sort du corbillard, on se rend compte que notre père, à Stéphanie [sa demi-soeur, NDLR] et à moi, le grand-père de David [son fils, NDLR], est dans une sorte de carton d’emballage. Donc on se regarde… il a les pieds qui dépassent. Et David dit : ‘Mais quand même, les pieds qui dépassent !’. Et le gars lui dit : ‘Oh c’est pas grave !’ et le pousse à l’intérieur du carton. (…) À chaque fois que je raconte cette scène, j’ai envie de pleurer de rire… ou l’inverse“, a-t-il ajouté.

Entre Jean-Michel Jarre, qui coule aujourd’hui des jours heureux avec l’actrice Gong Li, et son père Maurice, les relations n’ont pas toujours été au beau fixe. “Il n’y a rien de plus difficile pour un enfant que de se construire face à une béance. Mieux vaut une présence contre laquelle se rebeller. (…) Sur son lit de mort, j’ai aussi décidé de lui pardonner. Et aussi, selon l’ancienne tradition juive, de lui demander pardon de ne pas avoir su me faire aimer par lui“, a-t-il déclaré au JDD.

Thomas Montet