Home Pure People Jérôme Cahuzac condamné à deux ans de prison ferme, il ne dormira pas derrière les barreaux 

Jérôme Cahuzac condamné à deux ans de prison ferme, il ne dormira pas derrière les barreaux 

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Jérôme Cahuzac condamné à deux ans de prison ferme, il ne dormira pas derrière les barreaux 

Ce mardi 15 mai, la justice a condamné Jérôme Cahuzac à quatre ans de prison dont deux avec sursis. Une peine inférieure à celle dont il a écopé en 2016 et qui ouvre la voie d’un aménagement de peine.  

Le verdict est tombé. Ce mardi 15 mai, Jérôme Cahuzac s’est rendu au Palais de Justice pour son procès en appel. La justice a pris sa décision : l’ancien ministre du Budget sous le mandat de François Hollande est condamné à quatre ans de prison dont deux avec sursis, indique l’AFP.  Il écope également d’une amende de 300 000 euros. Il a été reconnu coupable par la cour d’appel de Paris de fraude fiscale, de blanchiment de fraude et de déclaration mensongère de son patrimoine. En février dernier, une audience en première instance avait eu lieu, et l’homme politique de 65 ans avait été condamné à 3 ans de prison ferme. Il n’ira sans doute pas en prison, toute peine allant jusqu’à deux ans d’emprisonnement offrant la possibilité d’un aménagement.

Jérôme Cahuzac vit une nouvelle vie, retiré dans un petit village en Corse, où sa famille possède une résidence. Paris Match en kiosque le jeudi 10 mai dernier, était revenu sur le périple judiciaire de l’ancien député français, depuis cinq ans. Considéré comme un “paria de la République” et “banni de la société”, comme l’ont indiqué ses proches à l’hebdomadaire, il a souhaité se reculer pour éviter les regards pensants sur lui. D’après son ami Francis Szpiner cité par le magazine, il ne va plus au restaurant car “les gens l’agressent”. Un autre proche a rapporté qu‘”il ne peut plus aller au cinéma sans qu’un gars essaie de lui mettre la main dans la figure”. Quant au sénateur François Patriat interrogé par Paris Match, il a confié : “Il vit avec son chien, tout seul comme un malheureux”. Cité par ses amis, l’ex président de la Commission des Finances, de l’Économie générale et du Contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale se dit “mort socialement”.