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Julie et Denis (Pékin Express) gagnants : “On a mis une heure à réaliser”

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Julie et Denis (Pékin Express) gagnants : “On a mis une heure à réaliser”

Pour les 15 ans de Pékin Express, la production a fait appel à d’anciens candidats emblématiques. Sept ans après la première participation, Julie et Denis étaient de retour et avaient bien l’intention, cette fois, de gagner la finale. Non seulement ils l’ont fait, mais en plus, ils ont remporté 100 000 euros. Pour Purepeople.com, ils sont revenus sur leur aventure et ont fait des révélations.

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Comment allez-vous après cette grande victoire ? (interview réalisée la veille de la diffusion)

Julie : On va bien ! On a encore du mal à réaliser, en fait. Comme on garde le secret depuis le début et qu’on n’a rien dit à nos proches, même pas à notre famille, c’est un peu particulier, car on n’a pas encore vraiment savouré cette victoire. On va donc pouvoir enfin se lâcher.

Denis : Ça fait un moment qu’on est rentré et à force de garder le secret, c’est limite si, nous aussi, on n’a pas oublié qu’on a gagné Pékin Express (rires).

Julie, vous pensiez que les soeurs étaient arrivées avant vous. Pourquoi ?

Julie : Oui, j’ai vu des ombres, je pensais que Pauline et Aurélie étaient arrivées.

Denis : On a perdu beaucoup de temps sur cette finale, ça été compliqué pour nous et on ne sait pas où sont les soeurs. Alors sur cette dernière ligne droite, on est perdus. On a l’impression de voir des lumières, mais on ne sait pas vraiment ce qu’il se passe. Comme cette dernière ligne droite est très longue, on a eu le temps de passer par toutes les émotions. Et quand Julie me dit que les filles sont arrivées, je ne la crois pas.

Quand avez-vous réalisé que vous avez gagné ?

Denis : Quand on est sur le plateau et qu’on a les pieds sur le logo Pékin Express. Il y a à ce moment-là un grand silence et on voit qu’on est seuls. Je me rappelle avoir regardé le long chemin et ne pas avoir vu les soeurs. Il n’y a personne non plus sur le plateau, du coup, je comprends qu’on a gagné. On a mis une heure à réaliser qu’on avait gagné.

Julie : Toute l’adrénaline retombe à ce moment-là. Je pense que j’ai bien lâché toute la pression !

Denis, vous avez raconté que vous aviez ramassé Julie à la petite cuillère il y a sept ans, après votre échec dans Pékin Express, c’est-à-dire ?

Psychologiquement, elle ne se sentait pas capable de participer à Pékin Express il y a sept ans, mais moi, je savais qu’elle pouvait le faire. Je la voyais combative et compétitrice au quotidien, alors il n’y avait pas de doute qu’elle ne puisse pas l’être pour ce type de compétition. Malheureusement, on a perdu et, pendant des mois, Julie a pensé qu’elle avait eu raison et qu’elle n’était pas faite pour ça. Alors que pas du tout, la finale, ça se joue sur un coup de dé ! Il a fallu pendant des mois lui répéter qu’elle était tout aussi méritante que Salim et Linda, les grands gagnants de cette édition.

Revenons à la course, vous avez tout raflé et, d’un coup, la chance a tourné, notamment lorsque votre chauffeur s’est fait contrôler par la police. Pourquoi ne pas avoir quitté la voiture à ce moment-là ?

Julie : Au départ, je voulais aller chercher une autre voiture, car j’avais peur qu’on soit arrêté trop longtemps. Mais Denis m’a dit que si la police nous voyait partir, ils nous arrêteraient sûrement, car ils ne comprendraient pas pourquoi on sortait de la voiture. Et puis on ne pouvait pas s’en aller discrètement, car c’était un très gros barrage de police. Et au final, ils contrôlaient le chauffeur, pas nous. On voulait éviter que ça fasse comme les frères bûcherons et être embarqués au poste de police.

Denis : Il fallait vraiment faire un choix. On était sur une place, on ne pouvait s’enfuir ou se cacher de la police.

Vous avez gagné la somme maximale dans Pékin Express, qu’allez-vous en faire ?

Julie : On est restaurateurs (LBJ Bar Chez Jean), alors au départ, on voulait s’en servir pour un projet professionnel, un investissement, exporter notre concept… mais avec le coronavirus et le confinement, notre restaurant est fermé depuis le 14 mars. C’est un peu compliqué, donc finalement, on va avoir besoin de cet argent pour essayer de sortir de cette crise.

Denis : On a beaucoup de chance d’avoir cette somme. Je me mets à la place des centaines de milliers de personnes qui sont à la même place que nous… On a la chance d’avoir ce coussin de sécurité. On va veiller à pouvoir continuer et à pérenniser notre affaire.

Est-ce que cette nouvelle participation a renforcé votre couple ?

Denis : Ce qu’on vit tous les deux n’est pas donné à tout le monde. Déjà, on vit et on travaille ensemble. On connaît les qualités de chacun, on connaît les raisons des anxiétés de l’autre… même si ça ne voit peut-être pas toujours à l’écran, on se connaît par coeur. Alors, non, ça ne nous a pas renforcés, ça ne change rien entre nous. Julie et moi, on est en couple, et quoi qu’il arrive dans notre vie, on a notre fille qui nous unit et Pékin Express aussi et ça, c’est énorme.

Quelle est la première chose que vous avez faite en retrouvant votre fille ?

Julie : On l’a mangée ! On l’a serrée fort, on a senti son odeur… Tout m’avait tellement manqué. On a eu un enfant tard, je vais avoir 37 ans… (Denis la coupe : “On ne peut pas partir à l’aventure, faire un restaurant et un enfant” (rires)). Quand on est parti, ça a été très compliqué. On avait toujours des photos de Déa sur nous… et souvent quand on la montrait aux gens, ils nous disaient : “Et vous êtes là ? Vous avez laissé votre bébé, indignes que vous êtes (rires). Elle nous a portés tout au long de cette aventure.

Denis : On est tombé dans le cliché insupportable des parents qui montrent des photos de leurs enfants. Je ne supportais pas les mecs qui faisaient ça et je me suis retrouvé à le faire. Déa a 15 mois, mais quand elle sera en âge de comprendre, on sera très fier de lui montrer que papa et maman sont des aventuriers.

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