Home Pure Télé Karima Charni : “Grégory Lemarchal était le plus fort d’entre nous” (EXCLU)

Karima Charni : “Grégory Lemarchal était le plus fort d’entre nous” (EXCLU)

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Ce vendredi 25 septembre 2020, c’est un album tout particulier qui sort dans les bacs et sur toutes les plateformes musicales. Il s’agit de Restons amis, réalisé par d’anciens candidats de la Star Academy en hommage à Grégory Lemarchal, treize ans après sa disparition, et dont les bénéfices seront entièrement reversés à l’Association Grégory Lemarchal.

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L’opus contient dix reprises d’artistes ainsi qu’un titre inédit composé par la finaliste de la saison 4 du télé-crochet de TF1, Lucie Bernardoni. Sofiane, Francesca Antoniotti, Mathieu Johann, Hoda, John, Sandy, Gauthier, Tina, Morgan, Radia, Enrique et Karima Charni ont également rejoint ce beau projet. À cette occasion, cette dernière, devenue journaliste, a répondu aux questions de Purepeople.com. Ses confidences émues sur l’enregistrement du disque, ses doux souvenirs avec Grégory Lemarchal, son avis vis-à-vis du biopic qui lui a été consacré… Karima Charni se livre sans détour.

Comment est venue l’idée de faire un album hommage à Grégory Lemarchal avec les anciens de la Star Academy ?

Ça vient de Mathieu Johann, qui était le demi-finaliste de notre saison face à Grégory Lemarchal. Il y a deux-trois ans, on a fait un prime sur TF1 pour récolter des fonds pour l’association Grégory Lemarchal et Mathieu s’est dit que c’était peut être ça qu’on devait faire : se réunir sur un disque. À la base Restons amis, la reprise du titre de Grégory Lemarchal, ne devait être qu’un single et, petit à petit, c’est devenu un album.

Les retrouvailles se sont bien passées ?

Il y a ceux que je n’avais vraiment pas vus depuis plusieurs années, et d’autres que je vois quasi tous les jours ou que j’ai tous les jours au téléphone. Par exemple, Francesca Antoniotti, Mathieu Johann et Lucie Bernardoni, je les vois très régulièrement. Retrouver les autres, ça a été hyper émouvant. Sofiane, par exemple, ça faisait super longtemps qu’on ne s’était pas vu, on n’était pas très proche à l’époque de Star Academy. Depuis les retrouvailles, on ne se quitte plus, on s’appelle tous les jours, je connais sa chérie, on en est là, quoi. (rires)

Et le passage en studio tous ensemble ?

Ça a été un petit peu compliqué parce que, pour certains d’entre nous, c’est vraiment plus notre métier (rires). Du coup, pour les “non-chanteurs”, on a été coaché par Lucie Bernardoni, qui a un diplôme de coach vocal. Mais ce n’est pas simple, même treize ans plus tard, de revenir, parce que, quand on se réunit et qu’on enregistre des trucs… bah, il en manque un.

Aujourd’hui, vous êtes animatrice. Un retour à la chanson est-il possible ?

Ah non, moi j’ai trouvé ma place ! J’adore chanter, je ne vais pas le cacher, mais même à la période de la Star Ac, je ne voulais pas en faire mon métier. Je n’ai pas fait les castings, on est venu me chercher. J’ai eu l’opportunité à 19 ans de faire cette émission, donc bien sûr que je l’ai faite, je n’avais rien à perdre et tout à gagner. Mais, j’ai toujours été attirée par la télévision, donc je voulais parler musique à la télévision. J’ai la place parfaite, je parle de musique, je mets des artistes en lumière, je présente des concerts… Je suis très bien où je suis !

Quels souvenirs gardez-vous de Grégory Lemarchal ?

J’ai beaucoup de souvenirs de lui au moment de la Star Academy bien sûr, mais les plus beaux, ce sont ceux qui ont qui eu lieu après l’émission, à la maison ou chez lui en train de regarder des PSG-OM parce que lui était fan de l’OM et moi du PSG, donc ça se criait dessus. Et puis au moment où je commençais ma carrière d’animatrice, lui sortait son album, on s’appelait pour se soutenir. Je me souviens aussi de son rire parce que celui de Greg était à part. Quand j’ai envie de pleurer parce qu’il me manque, je pense à son rire.

Vous avez dit avoir relevé des incohérences dans le biopic qui lui a été consacré et diffusé il y a peu sur TF1. Pouvez-vous nous expliquer ?

Ce n’était pas des incohérences, je rappelle en fait que tout le monde a vendu ce téléfilm comme un biopic, mais c’était en fait beaucoup une fiction. Après, ils avaient 92 minutes pour résumer la vie, le combat de Grégory, donc c’était compliqué. Ce que j’ai relevé, c’est qu’à des moments, Greg apparaît dans le téléfilm un petit peu affaibli, il craque, il pleure… Ce n’est pas l’image qu’on a eue de Grégory en quatre mois d’aventure. On ne veut pas que notre pote passe pour quelqu’un de faible parce que ça fait treize ans qu’on répète qu’il ne l’était pas, que c’était le plus fort d’entre nous et on ne dit pas ça pour qu’il ait l’image d’un héros, on veut juste que les gens se rendent compte de la force d’âme qu’il avait pour réaliser son rêve. J’ai aussi relevé l’absence de sa petite soeur dans le téléfilm, Leslie Lemarchal, qu’on voit, mais qui est totalement muette, alors que Leslie, elle n’a pas la langue dans sa poche et, surtout, c’est un des piliers de Grégory. Il passait son temps à me parler d’elle. Elle est tellement importante dans l’histoire de Greg. Je n’ai pas compris pourquoi ils l’avaient faite si muette.

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