Home Pure Cinema Karin Viard “cassante” : agacée par une question, elle rembarre un journaliste

Karin Viard “cassante” : agacée par une question, elle rembarre un journaliste

0
Karin Viard “cassante” : agacée par une question, elle rembarre un journaliste

Karin Viard n’est pas la femme d’un seul rôle. Et peut-être est-elle lasse de n’entendre parler que d’un seul et même film. Interrogée dans les colonnes de L’Obs sur son expérience dans La Famille Bélier, d’Éric Lartigau, la comédienne a d’abord adopté une “moue dubitative“. “Ce qui est génial, c’est que j’ai appris la langue des signes et suis entrée en contact avec ce monde inconnu, s’est-elle souvenue. J’ai pu communiquer avec des gens avec lesquels, d’ordinaire, on ne sait pas communiquer. Malheureusement, j’ai tout oublié. Après, le film fait un raz-de-marée en salles, et ça, c’est bien pour moi : cela m’assure une cote de popularité qui me permet de continuer à tourner des petits films d’auteur sans que ce soit trop engageant pour ma carrière, de me balader d’un cinéma très populaire, mais de qualité, à des films de niche. La Famille Bélier, c’était bien écrit, drôle, touchant.

À lire aussi

Bien sûr, l’aventure remonte à l’année 2014 et Karin Viard a accepté de nombreux rôles depuis. Aussi aurait elle “bâillé” en découvrant qu’elle était questionnée une énième fois sur La Famille Bélier, puis se serait montrée “cassante” alors qu’on le lui faisait remarquer. “Je passe la question“, aurait-elle simplement commenté. Elle ne parle peut-être plus la langue des signes, mais son langage du corps n’a rien perdu de sa clarté…

Le temps file et Karin Viard suit le cours de la vie tout en poursuivant sa carrière – déjà trois César en poche ! Elle qui nous a fait rire, vibrer ou pleurer dans Jalouse en 2017, Les Chatouilles en 2018, sera à l’affiche, le 23 septembre 2020, du nouveau film de Marc Fitoussi. Dans Les Apparences, elle interprétera l’épouse d’un chef d’orchestre expatrié à Vienne qui découvre les infidélités de son partenaire et tente le tout pour le tout pour sauver la face. Une ambiance sans doute un peu moins rose qu’à l’époque Lartigau…

Retrouvez l’interview de Karin Viard dans L’Obs, n° 2916 du 17 septembre 2020