Il est aujourd’hui prouvé que l’hygiène de vie et les habitudes alimentaires influencent la fertilité d’un couple. Mais qu’en est-il des sodas ? Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Boston, aux Etats-Unis, montre que la consommation d’une boisson sucrée, au moins une fois par jour, serait liée à une baisse de la fertilité. Les résultats sont publiés dans le journal Epidemiology.

La fertilité baisserait de 25% à partir d’un soda par jour

La consommation de sodas est fortement corrélée à la prise de poids, au diabète de type 2, aux maladies du foie… Mais encore peu d’études ont travaillé sur les liens avec la fertilité. À partir de questionnaires réalisés en ligne, les chercheurs ont sondé 3 828 femmes souhaitant tomber enceinte, âgées de 21 à 45 ans et vivant aux Etats-Unis ou au Canada. Leurs partenaires ont aussi pu participer et 1 045 hommes ont également répondu aux questions. Dans un premier temps, les volontaires ont rempli une enquête de base sur leurs antécédents médicaux, leur mode de vie, leur alimentation et leur consommation de boissons sucrées. Ils ont ensuite dû répondre à un questionnaire tous les deux mois pendant 12 mois où jusqu’à ce que la femme tombe enceinte.

Après analyses des réponses, la consommation de sodas était associée en moyenne à une réduction de 20% de la fertilité du couple. Pour les femmes qui consommaient au moins un soda par jour, leurs chances de concevoir diminuaient de 25%. D’après les résultats, la consommation de boissons énergisantes était liée à des réductions encore plus importantes de la fécondité. Cela va dans le sens d’une étude de 2013 qui avait été réalisée sur des souris. Elle montrait qu’une alimentation sucrée induisait des problèmes de fertilité.

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