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La directrice financière de Huawei remise en liberté sous caution par un juge canadien

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La directrice financière de Huawei remise en liberté sous caution par un juge canadien

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Arrêtée le 1er décembre à Vancouver, la directrice financière du géant chinois des télécoms Huawei a été libérée sous caution. Elle doit porter un bracelet électronique en attendant une éventuelle extradition vers les États-Unis.

Un juge canadien a autorisé, mardi 11 décembre, la remise en liberté sous caution de la directrice financière du géant chinois des télécoms Huawei, Meng Wanzhou, en attendant une audience d’extradition vers les États-Unis, fixée au 6 février.

A l’issue de trois jours d’audience, la remise en liberté de Meng Wanzhou a été ordonnée contre une caution de 10 millions de dollars canadiens (6,6 millions d’euros) et sous plusieurs conditions.

Il a été demandé à Meng de remettre ses deux passeports et ses documents de voyage, et d’accepter le port d’un bracelet électronique. Meng doit par ailleurs être accompagnée par du personnel de sécurité lorsqu’elle quitte sa résidence de
Vancouver et doit respecter un couvre-feu entre 23h00 et 06h00.

Meng Wanzhou, 46 ans, a été arrêtée le 1er décembre à Canada alors qu’elle était en transit entre deux vols à l’aéroport de Vancouver. Elle est la fille du fondateur de Huawei, société que les agences du renseignement américain présentent comme liée au gouvernement chinois.

>> À lire : Huawei, l’ennemi public chinois numéro 1 des États-Unis

Les États-Unis accusent Meng d’avoir dissimulé des liens existant entre l’équipementier télécoms chinois et une firme qui essayait de contourner les sanctions américaines contre l’Iran.

La première audience d’extradition a été fixée au 6 février. Les États-Unis devront d’ici-là transmettre à la justice canadienne les documents complets relatifs à leur demande d’extradition.

Meng est passible de poursuites pour conspiration en vue de frauder de multiples institutions financières, avec une peine pouvant aller jusqu’à 30 ans de prison pour chacun des chefs d’accusation qui la vise.

Alors que se profile une longue procédure d’extradition pouvant durer plusieurs années, Meng Wanzhou dément les accusations portées contre elle par les États-Unis, où elle est accusée de “complot d’escroquerie au détriment de plusieurs institutions financières”.

Piquées au vif par l’arrestation de Mme Meng, les autorités chinoises ont multiplié les pressions sur Ottawa et Washington ces derniers jours. Le ministère chinois des Affaires étrangères a notamment dénoncé un traitement “inhumain” de sa ressortissante.

Avec AFP et Reuters

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