Une artiste américaine a été condamné à deux ans de liberté surveillée aux États-Unis pour avoir profané sept parc nationaux en peignant des graffitis. La jeune femme avait clamé être une artiste.
Casey Nocket , qui avait profané sept parcs nationaux dont la Vallée de la Mort et le Parc national de Yosemite en peignant des graffitis, a été condamnée à deux ans de liberté surveillée. La jeune femme de 23 ans avait plaidé coupable.
Il faut dire que les «œuvres» de la jeune femme étaient d’un goût plutôt douteux. La plupart représentaient des visages déformés, déformant les beaux paysages sauvages.
Elle devra aussi réaliser 200 heures de travail communautaire et a par ailleurs reçu l’interdiction d’entrer dans tous les parcs gérés par l’agence fédérale des parcs nationaux (NPS). Celle qui avait clamé être une artiste devra également payer une amende qui sera fixée ultérieurement, rapporte l’ATS.
Sur une période de 26 jours à l’automne 2014, Casey Nocket avait “abîmé des formations rocheuses dans sept parcs nationaux” de l’Ouest américain: Californie, Oregon, Utah et Colorado.
Elle avait peint dessus avec de la peinture acrylique, particulièrement difficile à enlever, et en postant des images de ses “oeuvres” sur les réseaux sociaux. “C’est de l’art, pas du vandalisme. Je suis une artiste”, avait-elle alors plaidé, citée notamment par le Denver Post.
Les autorités et les amoureux de la nature ne l’entendaient pas de la même oreille. Elle avait fait l’objet d’une pétition “we the people” (nous le peuple) sur le site de la Maison-Blanche.
L’artiste, qui signait fièrement ses créations du hashtag #CreepyThings («trucs malsains»), a vite été identifiée et dénoncée sur les réseaux. Face aux reproches et aux insultes, Casey ne s’est pas démontée. «Si c’était du Banksy , ça vous ferait bander», a ainsi répliqué la graffeuse à ses détracteurs.